
Iron Maiden magistral sur Senjutsu

C’est le blockbuster de la rentrée. Enregistré en France, au studio Guillaume Tell, le dix-septième album de la Vierge de Fer sort ce vendredi. Il est double (en vinyle, en CD et présenté de cette matière sur les platesformes de streraming) et ne déçoit pas.
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On retrouve sur l'album ce mélange unique et bin huilé de heavy-metal et de rock progressif à grand spectacle avec un concept (le titre "Senjutsu" peut se traduire par “Tactique et Stratégie”) inspiré de l’art guerrier des Samouraïs. Avec quatre des dix morceaux tournant à plein régime autour autour des dix minutes (Lost In a Lost World, Death Of The Celts, The Parchment, Hell On Earth), les vétérans anglais rappellent leur exigence sur des compositions épiques et plus radicales que jamais.
Un ovni à influence celtique (Death Of The Celts), une fausse ballade acoustique (Darkest Hour), un rock plus traditionnel (Days Of Future), un final apocalyptique de trente minutes en forme de triptyque (Death Of The Celts, The Parchment, Hell On Earth) et pour mettre se mettre dans le bain une ouverture majestueuse avec la batterie de Nicko McBrain sur l’implacable "Senjutsu"… C’est du grand art.
Si le groupe séduit encore en 2021, c’est par son souci du détail, sa maîtrise musicale, son esthétique, sa force lyrique et sa volonté d’ouvrir les espaces. "C’est quand on cherche à être Iron Maiden et à garder ses repères que le danger apparaît", soulignait récemment Bruce Dickinson dans le Rolling Stone. Un groupe invincible dont les t-shirts à l’effigie de leur mascotte Eddie sont portés par une nouvelle armée de fans issus de la génération TikTok. Respect.
Iron Maiden, Senjutsu, Parlophone/Warner