
Pourquoi cette star de Breaking Bad soutient la grève des scénaristes à Hollywood (vidéo)

«Pour être tout à fait honnête, je ne touche pas un centime de Netflix pour Breaking Bad. C’est insensé pour moi». Aaron Paul, l'inoubliable Jesse Pinkman dans la non moins inoubliable série Breaking Bad, est en colère.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Lors d’une manifestation en lien avec la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood, le comédien a révélé ne pas toucher de droits d’auteur de Netflix, alors que la série fait partie du catalogue de la plateforme de streaming.
Aaron Paul revealed that he earns $0 in residuals from streaming despite BREAKING BAD doing constant numbers for streamers. "I don't get a piece from Netflix on BREAKING BAD to be totally honest and that's insane to me." #AMPTP pic.twitter.com/iqiz2yVy50
— Todd Spence (@Todd_Spence) September 4, 2023
«Les séries vivent éternellement sur ces plateformes et il y a des vagues de visionnage. L’autre jour, j’ai vu que Breaking Bad était en vogue sur Netflix. Je pense que beaucoup de ces diffuseurs savent qu’ils s’en sont tirés en ne payant pas les gens à leur juste valeur, et qu’il est temps qu’ils le fassent. C’est l’une des choses pour lesquelles nous nous battons», a expliqué Aaron Paul à Entertainment Tonight Canada. Des propos appuyés par Bryan Cranston, l’autre star de Breaking Bad venue elle aussi participer à la manifestation.
🡢 À lire aussi : 100 jours de grève à Hollywood : "Les studios sont entièrement responsables de la fermeture de l'industrie"
Les deux comparses soutiennent la grève qui bouleverse l’industrie hollywoodienne depuis plus de 100 jours. Les scénaristes, rejoints depuis le 14 juillet par la SAG-AFTRA, le syndicat qui représente une majeure partie des acteurs américains, réclament un meilleur partage des revenus liés au streaming, ainsi que de meilleures rémunérations de la part des studios et l’encadrement de l’usage de l’intelligence artificielle.
Pour l’instant, leurs revendications n’ont pas été entendues. Selon le Financial Times, la grève aurait coûté pas moins de 5 milliards de dollars à l’économie californienne. Toutes les productions américaines, sauf quelques exceptions, restent à l’arrêt pour une durée indéterminée, et le calendrier de sorties des films et des séries s’en trouve bouleversé.