Kristen Stewart, héroïne postmoderne

Olivier Assayas réinvente l’actrice américaine dans Personal Shopper, film de genre surnaturel et ombrageux.

Personal Shopper ©prod

Cheveux courts, silhouette incognito naviguant entre Londres et Paris avec pour seuls accessoires un casque de scooter et un smartphone, Kristen Stewart est Maureen, “personal shopper” d’une star pour qui elle effectue des achats particuliers. À travers le portrait d’une jeune femme “prolétaire du luxe”, Olivier Assayas nous embarque dans une critique ouatée d’un univers glamour, sur lequel il tente de prendre de la hauteur en basculant dans le film de genre. 

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Car Maureen, orpheline d’un frère jumeau victime d’une maladie cardiaque, parvient à communiquer avec les esprits à travers son smartphone. Pour le cinéaste élégant (Prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes), il s’agit de “montrer le travail aliéné contemporain, et son refuge dans la spiritualité, qui est une forme de consolation des excès du matérialisme moderne”. Le film offre surtout à l’ex-ado star de Twilight l’occasion d’une nouvelle métamorphose.

Icône ultra-contemporaine mi-fille, mi-garçon, Kristen Stewart s’affranchit un peu plus à chaque film des carcans hollywoodiens. Et la rencontre avec le cinéaste français, magnétisé par ”le naturel et la personnalité androgyne” de l’actrice de 26 ans y est pour beaucoup.

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