Bruce Willis en sept rôles mémorables

Souffrant d'aphasie, Bruce Willis a mis un terme à une carrière qui s'étale sur cinq décennies. On en a retiré le meilleur.

Bruce Willis dans
Belga

Héros des films qu'on regardait encore en VF, Bruce Willis a traversé quatre décennies de cinéma hollywoodien avant de tirer sa révérence au début de la cinquième. Il a atteint son pic de popularité dans les années 80 et 90, années de l'Amérique victorieuse et toute puissante, décennie des films d'action rois. Ce qui ne l'a pas empêché de faire quelques écarts vers le cinéma d'auteur ou la télévision. Et ce sont sans doute ces rôles à contre-emploi qu'on préfère.

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« Die Hard » / « Piège de Cristal » (1988 - 2013)

Dans l'inconscient collectif, Bruce Willis restera attaché au rôle de John McClane, flic aux gros bras et au grand coeur de la série « Die Hard » dont la série de cinq films a été lancée en 1988 par John McTiernan. Succès énorme qui valu à Bruce-tout-puissant de s'installer aux côtés de Schwarzie, Stallone et Gibson parmi les héros américains – option films d'action avec plein d'explosions !

« Pulp Fiction » (1994)

Star de blockbusters qui font boum !, Bruce Willis obtiendra son premier « beau » rôle grâce à Quentin Tarantino. Dans « Pulp Fiction », Palme d'or à Cannes en 1994, il campe Butch le boxeur en fin de carrière qui cherche à entuber Marselus Wallace. Le problème, c'est que « you don't fuck with Marselus Wallace ! » S'ensuivra une séquence mémorable où les deux se retrouveront bien malgré eux dans la cave d'un pervers sexuel... L'occasion pour Bruce de démontrer tous ses talents au sabre.

« L'armée des 12 singes » (1995)

Son meilleur film ? Après Tarantino, c'est Terry Gilliam qui débauche Bruce Willis pour un film d'anticipation dont le pitch fait froid dans le dos, vu d'après 2020 : un virus a décimé la moitié de la population, forçant les survivants à vivre sous-terre. A charge pour Bruce de revenir dans le temps pour empêcher la propagation du virus dont les coupables seraient un groupe armé terroriste mené par un Brad Pitt aux yeux fous et intitulé les « 12 Monkeys ».

« Le Cinquième Elément » (1997)

Dans les années 90, Bruce Willis vaut des millions de dollars au box-office rien que sur son nom. On l'a vu dans le blockbuster des blockbusters « Armaggedon » où il sauve le monde, on le revoit dans « Le Cinquième Elément », délire de sience-fiction retro-futuriste signé Luc Besson où il aide Milla Jovovich à sauver le monde.

« Le Sixième Sens » (1999)

Bruce termine la décennie sur un autre carton au box-office, mais d'un autre genre. Premier joyau de M. Night Shyamalan, « Le Sixième Sens » met en scène un jeune garçon qui voit des fantômes. Notre homme Bruce joue son psychanaliste, l'aidant à gérer ce pouvoir bien étrange... Avant un twist à la M. Night Shyamalan. On retrouvera cette fine équipe pour le moins réussi « Incassable » et sa suite, vingt ans plus tard, « Glass ». Des rôles de super-héros, mais pas comme ceux qu'on connaît.

« Friends » (2000)

C'est peut-être le rôle qu'on lui préfère. Quand Bruce se moque de lui-même dans quelques épisodes de la saison 6 de « Friends ». Il y joue le père d'une étudiante qui devient la petite amie de Ross. Lui-même commence une histoire avec Rachel. Mais de macho man, le voilà qui craque et se perd dans les larmes de tout son corps. Un Bruce hilarant.

« Moonrise Kingdom » (2014)

Enfin, citons un dernier rôle à contre-emploi chez Wes Anderson pour terminer. Dans le jouissif et touchant « Moonrise Kingdom », Bruce joue le rôle du Captain Sharp, flic un peu largué par les événements, faisant semblant d'être dur et méchant, mais cachant mal sa fragilité. Un rôle sur mesure.

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