"Un con", "J'ai failli lui casser la gueule"... Gérard Hernandez dézingue deux légendes du cinéma français

Il y a des plats qui ne se digèrent pas. Même 25 ans plus tard. En 1993, Gérard Hernandez est sur les planches. Il y joue une pièce de Francis Véber jusque-là encore relativement discrète : Le dîner de con. Mais les En 1998, l'auteur décide de mettre son oeuvre sur grand écran. Le dîner de con est adapté, sans Gérard Hernandez. Mais pour lui, jouer le contrôleur fiscal s'arrête là. Lucien Cheval sera interprété par Daniel Prévost.

Hernandez, pris pour le con

Un épisode que l'acteur de 90 ans rumine encore. Il vit cette mise à l'écart comme une véritable trahison. Et vis-à-vis du producteur et acteur, Francis Veber, la rancoeur est vive. Dans les colonnes de Schnock, l'acteur de 90 ans lance : "J'ai failli lui casser la gueule ! Ça ne se fait pas. En plus, j'e l'ai appris par la presse, mon agent ne m'avait ni prévenu ni défendu. C'est pour ça que je suis parti d'Artmedia..."

Mais ce n'est pas tout. L'icône de Scènes de ménages, notamment, ne s'est pas arrêté là. Interrogé sur Daniel Prévost, il n'a pas fait dans la demi mesure : "C'est un con, un méchant. Gentil avec les grands, pourri avec les petits..."

Voilà qui ravira les inconditionnels du Dîner de con. Mais l'acteur français est connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche. En 2020, dans L'Instant de Luxe, alors qu'il évoquait la mort, il a expliqué : "Je n'ai pas peur de la mort, mais de la décrépitude. Heureusement que j'ai un truc qui marche encore, c'est la tête. Ceux qui vous disent que c'est beau de vieillir : non, ce n'est pas beau de vieillir. Ce n’est pas beau. On résiste plus ou moins, bien ou mal mais ce n'est pas beau".