Le Paradis, une chronique sociale pleine de puissance et de justesse

Pour son premier long-métrage, Zeno Graton s'approprie le vertige de l'amour.

le Paradis
© Prod.

Après Temps mort d’Ève Duchemin, on accueille une autre chronique sociale venue de Belgique au ton juste et à la cinématographie puissante. On y suit Joe (Khalil Gharbia vu dans Peter von Kant de François Ozon), un jeune homme qui fugue vers la mer à quelques semaines de sa sortie d’un centre de détention pour mineurs. À son retour il rencontre William (Julien De Saint Jean) dont la séduction violente évoque les voyous ambivalents des romans de Jean Genet. Ensemble, les deux garçons vont s’aimer et se défier. Le paradis de Zeno Graton repose sur cette ambivalence permanente entre l’amour et la violence, la liberté et l’enfermement (réel ou ­mental). Un premier film en fusion, porté par la révolte.

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*** Réalisé par Zeno Graton. Avec Khalil Gharbia, Julien De Saint Jean, Eye Haïdara, Jonathan Couzinié - 83’.

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