Indiana Jones et le cadran de la destinée : Harrison Ford parvient encore à faire rêver les grands enfants que nous sommes

Harrison Ford pensait se la couler douce. C’était compter sans Phoebe Waller-Bridge qui le ramène à Indiana Jones.

Indiana Jones
© Prod.

Nous sommes en 1969. L’heure de la retraite a sonné pour le professeur Henry Jones. La visite de sa filleule, Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge, créatrice de la série Fleabag) vient modifier les plans du vénérable archéologue qui pensait se la couler douce. Elle est à la recherche du cadran d’Archimède, relique qui serait dotée d’un pouvoir redoutable. Et c’est reparti pour un (dernier) tour! Créé par Steven Spielberg et George Lucas, Indiana Jones revient dans de nouvelles aventures trépidantes, quarante ans après sa première apparition dans Les aventuriers de l’Arche perdue. Ce cinquième épisode assume ses airs de madeleine de Proust, cultivant la nostalgie et rajeunissant numériquement Harrison Ford (80 ans au compteur) dans une longue séquence d’ouverture ébouriffante.  Du temps qui passe, il en est beaucoup question, avec sur le trajet d’Indy quelques vieilles connaissances, mais aussi la quête d’un homme perdu dans ces golden sixties finissantes. Ici, on ­marche sur la Lune et on écoute The Rolling Stones, loin des épopées à l’ancienne qui ont fait le charme de la trilogie. Pourtant Harrison Ford oublie ses courba­tures, enfile son blouson, ajuste son chapeau, et parvient une fois encore à faire rêver les grands enfants que nous sommes, dans un ultime baroud d’honneur qui clôt en beauté une fameuse destinée.

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*** Réalisé par James Mangold. Avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge - 154’.

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