
Après les violences, un compte instagram qui met en lumière les victimes de violences conjugales

Le projet intitulé « Après les Violences » brosse le portrait de 25 femmes qui ont sur sortir de la tourmente et se reconstruire. Il aboutira à une expo le 25 novembre prochain, date toute symbolique puisqu’il s’agit de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Une dimension qui prend tout sens au vu des portraits partagés.
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Pour « Après les Violences », les victimes de violences conjugales sont revenues sur le moment où tout a basculé, sur la fois de trop qui les a poussés à quitter leur conjoint devenu violent pour elles comme pour leurs enfants. La fois où elles ont pu dire stop. Le déclic.
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Elles sont toutes sorties des violences conjugales parfois après des années d’emprise et de calvaire. Mais parce qu’elles ne peuvent pas toutes témoigner publiquement des violences conjugales, des personnalités publiques viennent en renfort, femmes et hommes posent par solidarité en portant le message d’une victime qui préfère rester anonyme.
Enfin pour celles disparues, un membre de la famille portera son témoignage
Libérer la parole et attirer l’attention
Aujourd’hui, en France, 97 femmes ont été tuées par leurs (ex)-compagnons en 2022. Soit environ un décès tous les deux jours. Les chiffres repartagés par l’ASBL Nous Toutes font froid dans le dos.
En moyenne chaque année sur la période 2011-2018, 213 000 femmes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part d’un conjoint (concubin, pacsé, petit ami) ou d’un ex-conjoint. Parmi ces victimes, 29 % sont âgées de 18 à 29 ans.
C’est dans le but de dénoncer tout en sensibilisant le grand public que Marc Melki réalise ses photos. Mais ce sont aussi d’extraordinaires témoignages de forces, de résilience. De reconstruction. Et pour qu’enfin, justice soit rendue à ses femmes.
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