
Tears For Fears, Lewis OfMan... Les (autres) albums à ne pas manquer

Tears For Fears
Connaissant la relation difficile entre Roland Orzabal et Curt Smith (celui-ci a encore claqué la porte en plein enregistrement), on craignait le pire pour ce septième album. Mais Tears For Fears n’a pas vendu 300 millions de disques par hasard. En dix titres aux arrangements soignés, la paire de Bath montre toute l’influence qu’elle a eue sur Coldplay (Long Long Long Time, My Demons) ou encore Elbow (Master Plan). Hommages à Caroline, l’épouse disparue d’Orzabal, Rivers Of Mercy et Please Be Happy sont les sommets émotionnels de “The Tipping Point”.
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https://www.youtube.com/watch?v=yUp-ujO979U
*** The Tipping Point. Concord Records/Universal
Lewis OfMan
À vingt-quatre ans, le producteur et multi-instrumentiste ressuscite la french touch sur ce premier album construit en forme de trip nocturne. Du sexe, de l’alcool, le spleen qui arrive quand on sait qu’on ne pourra éviter la gueule de bois… Voilà les thèmes de ces chroniques délicieusement cyniques où se mêlent ambiance disco, B.O. de films pornos des années 70 et un hommage à Daft Punk (l’énorme Fuck You). Un garçon chic qui arrive à point au moment où la culture clubbing retrouve (enfin) ses couleurs.
Le 3/5. Nuits Botanique, Bruxelles.
https://www.youtube.com/watch?v=NUkqOJI_UTE
*** Sonic Poems. Virgin
Midnight Oil
Emmenée par un Peter Garrett toujours aussi remonté quand il s’agit de défendre la planète, la formation australienne signe son premier album en vingt ans (même s’il y avait eu l’EP “The Makarrat Project” en 2020) et annonce une tournée d’adieux. Piano et synthés (Rising Seas, The Barka-Darling River), guitares rock (At The Time Of Writing), plume engagée: Midnight Oil évoque la crise climatique, la défense des fermiers et un retour aux vraies valeurs. Honnête, la démarche ravira ceux qui secouaient la tête sur Beds Are Burning en 1987.
https://www.youtube.com/watch?v=BWgesOsL2dA
** Resist. Sony