
Sharko : «J’ai besoin qu’on m’aime»
Infatigable, exigeant et constant dans sa production, notre David Bartholomé national passe le cap de la cinquantaine avec « We Love You David », un disque en forme de cri primal qui renoue avec la formule trio (basse, guitare, batterie) des débuts. Le son est brut. Les guitares sont rock et la basse envoie du lourd. Bref, que du bonheur.
David Bartholomé signe de grands morceaux (le très pop Never Alone, la ballade The End Of The Fucking World, le mélancolique Speak Out). Et le propos malaxe autodérision, réflexion sur le consumérisme et bobos sentimentaux. En cerise sur le gâteau, trois titres exhumés de son back catalogue (Wanna Go, l’excellent Excellent, You Dont Have To Worry) sont revus et reliftés. Du tout grand Sharko qui se lâche particulièrement dans l’interview vidéo qu’il nous a accordée.
Sharko, We Love You David, Believe. Le 30/11, Botanique