Nick Cave, AC/DC... Quatre livres pour les fans de rock à lire pendant les vacances

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Nick Cave

Les fans de Nick Cave ont de la lecture pour les fêtes. Disponible uniquement en anglais depuis cet automne, Faith, Hope And Carnage compile quarante heures d’interviews de l’artiste australien réalisées pendant le confinement par Sean O’Hagan, journaliste au Times. Nick Cave y évoque son enfance, le traumatisme causé par la mort de deux ses garçons ainsi que son rapport à la religion ou à l’écriture. On est loin des récits de la vie tumultueuse en tournée, mais ce n’est pas ce que ses admirateurs attendent. Sans en donner toutes les significations, il fournit néanmoins quelques clefs pour mieux comprendre le sens de ses derniers albums thérapeutiques. tout en revenant sur son travail pour le cinéma avec Warren Ellis.

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Plus conventionnel, mais tout aussi intéressant, Mauvaise graine conte, pour sa part, l’histoire dans l’ordre chronologique de Nick Cave le musicien. On doit ce travail, qui n’oublie aucun album de sa discographie (de The Boys Next Door aux Bad Seeds, en passant par Grinderman) à deux journalistes belges passionnés: Laurent Rieppi et Antoine Binamé de la RTBF.

Brian Johnson

Quand Brian Johnson, chanteur d’AC/DC se raconte, ce n’est peut-être pas de la grande littérature mais on ne s’ennuie jamais. De la banlieue de Newcastle aux tournées dans les stades, de la découverte de Bob Dylan et The Who à ses récents problèmes d’audition, des premiers groupes de blues/rock aux derniers enregistrements d’AC/DC, les anecdotes se succèdent. Drôles, croustillantes, hédonistes mais aussi émouvantes lorsque le chanteur à la casquette évoque l’enregistrement de “Black In Black” en 1980 ou sa relation avec le guitariste en culottes courtes Angus Young. Un langage vrai pour une vie 100 % rock and roll. En bonus, un arbre généalogique de la “famille” AC/DC et son entourage. Une suite est déjà annoncée.

Mémoires 

Après 28 ans à la tête des Francofolies des Spa qu’il a cofondées en 1994 avec Jean Steffens, Charles Gardier a quitté la direction du festival l’été dernier. Passionné de musique, il a plein d’anecdotes à raconter sur les coulisses des Francos. Dans ce livre où l’on (re)croise Johnny, Aubert, l’ami de toujours Pierre Rapsat et tant d’autres encore, Charles se montre drôle, touchant, enthousiaste et jamais narcissique. Regardant aussi vers le monde de demain, il rappelle son combat pour la valorisation de nos artistes locaux émergents. Un mec bien, Charles.

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