
Décès d'Harry Belafonte : 3 classiques intemporels

Si on se perd dans la discographie pléthorique d’Harry Belafonte, entre compilations à bas prix, rééditions mal ficelées et réenregistrements parfois redondants (notamment Try To Remember, réutilisée pour la publicité pour le café de la marque Carte Noire dans les années 80), tout le monde s’accorde sur la qualité du trop 3 suivant. Si vous voulez (re)découvrir ce chanteur unique, c’est par ici que ça commence…
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Matilda - 1953
Classique parmi les classiques, Matilda est enregistré pour la première fois par Harry Belafonte en avril 1953. Il reprendra le titre deux ans plus tard en accentuant davantage sur les syllabes du prénom féminin pour mieux faire craquer son public féminin. Issu du folklore populaire des Caraïbes et datant sans doute des années 30, Matilda avait été d’abord popularisée par le chanteur King Radio. Elle raconte les amours d’une femme qui se sent délaissée et incomprise par son « boyfriend ».
Banana Boat (Day-O) 1956
A l’origine un chant de travail et d’esclaves pour se donner du cœur à l’ouvrage. Belafonte en fait un standard -et son plus gros tube- en l’enregistrant sur son album Calypso de 1956. Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires et atteint la première place du Billboard, le hit-parade américain. Le thème du « bateau de banane » est un classique partie du folklore jamaïcain.
My Angel - 1965
Enregistrée en duo avec la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, My Angel vaut un grammy à ses deux interprètes. Il s’agit d’une chanson d’amour classique où l’homme demande en mariage son amoureuse qui se révèle incapable de payer la dot. On la trouve notamment sur l’album An Evening With Belafonte/Makeba enregistré en public en 1965.