
C’est du belge à Dinant
C'est à ce dernier que Barbara Louys et Gerald Wathelet dérouleront le tapis rouge, en commémoration du bicentenaire de la naissance de son inventeur. Tout jeune, Antoine-Joseph Sax, surnommé Adolphe, faisait preuve d'une intense créativité et d'aptitudes musicales prodigieuses. A 15 ans, il fabriquait déjà ses propres flûtes et jouait de la clarinette avec une telle maîtrise qu'on lui refusa l'inscription aux concours musicaux belges. Pas étonnant dès lors qu'il ait eu à cœur d'imaginer un nouvel instrument. C'est à Berlioz que l'on doit la toute première œuvre avec saxophone, Chant sacré pour sextuor à vent. Adolphe Sax inventera également le tuba wagnérien, à la demande du compositeur allemand, pour l'interprétation du thème de Walhalla dans sa tétralogieDer Ring des Nibelungen. Ces succès ne l'empêchèrent toutefois pas de sombrer dans la misère. C'est dans le dénuement le plus total qu'il mourut à Paris, à l'âge de quatre-vingts ans.
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D'Adolphe Sax aux Rolling Stones, il n'y a qu'un pas ou presque, le solo du saxophoniste Bobby Keys sur Brown Sugar étant entré dans la légende. La séquence "souvenirs-souvenirs" sera consacrée au passage mémorable de Mick Jagger, Keith Richards, Bill Wyman et Charlie Watts au Palais des Sports de Schaerbeek, le 27 mars 1966, par un temps à ne pas laisser une pierre rouler dehors. Les commentateurs de l'époque les avaient qualifiés d'institution… mais une institution éphémère, le temps d'un disque, tout comme les Beatles et les Who. Raté!
Bref, de la destinée du plus célèbre citoyen dinantaisaux déhanchements lascifs de Mick, voilà un C'est du belge qui s'annonce particulièrement "saxy"!