Devoir d'enquête: Mort derrière les barreaux

L'un est mort en prison, l'autre dans une cellule de police. La faute à qui? Devoir d'enquête répond.

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Le 10 avril dernier, le magazine présenté par Malika Attar s'interrogeait sur le respect de l'autorité policière, en montrant à quel point les forces de l'ordre pouvaient être maltraitées ou violentées par des citoyens de plus en plus nerveux.

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Au passage, on découvrait aussi le phénomène inverse: des flics aux humeurs de voyous, qui n'hésitaient pas à abuser de leur pouvoir sur des suspects trop excités. Ce mercredi, Devoir d'enquête poursuit sa réflexion sur la seconde voie, en revenant sur deux affaires qui ont fait beaucoup de bruit dans notre pays.

D'un côté, des gardiens de prison qui n'ont fait "que leur devoir". De l'autre, des policiers qui ont clairement et allègrement dépassé les bornes, et dont on attend toujours le jugement.

Le premier reportage concerne Michael Tekin qui, en août 2009, derrière les grilles de la prison de Jamioulx, trouvait la mort suite aux sévices corporels infligés par ses gardiens. La direction du pénitencier a scandé qu'il s'agissait d'une mort naturelle.

L'autopsie, elle, a révélé que l'homme de 31 ans avait eu la carotide brisée, obligeant la famille à porter le dossier devant la justice. Acquittés, les trois agents répètent aujourd'hui qu'ils n'ont fait qu'appliquer les règles…

Le second reportage fait tout aussi froid dans le dos. Il revient sur le décès de Jonathan Jacob dans un commissariat anversois. La vidéo parle d'elle-même: 6 hommes casqués, armés de matraques, ont roué de coups cet individu jugé "instable" par les psychiatres.

Deux morts pour une tonne de questions. La principale: les forces de l'ordre sont-elles formées correctement? La réponse se trouve bien sûr au-delà des amalgames.

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