
Documentaire - Couchorama (La Une 22h00)

On ne parle pas assez du rôle qu'a joué la couche-culotte jetable dans l'émancipation féminine. Né dans les années 50, et popularisé vingt ans plus tard, le Pampers est un produit emblématique de notre société. Pour la raison exposée plus haut mais aussi parce qu'on se demande, vu la facilité qu'il procure, comment on a pu vivre sans. C'est aussi le premier habit de bébé, ce petit être à qui on souhaite tous léguer un monde si pas propre au moins préservé.
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Or, chaque jour de sa vie durant au moins trois ans, le bébé en consommera plusieurs, faisant de ces couches l'ordure ménagère numéro un. Composées de matériaux issus de l'industrie pétrochimique, elles mettront plus de 300 ans à se dégrader. Bref, les couches-culottes sont devenues un gros problème environnemental. Un de plus. Mais les données de celui-ci sont particulièrement compliquées: si certains ménages, très verts dans l'âme, ont d'ores et déjà décidé d'en revenir à la couche lavable, beaucoup d'autres voient mal comment se passer du sacro-saint Pampers.
Ces papas et ces mamans-là, on les comprend. Les solutions de rechange ne sont pas légion. D'autant plus que l'industrie s'ingénie à en faire d'indispensables merveilles technologique, quitte à reculer l'âge de propreté des enfants. Mais oui: à quoi servent les "couches d'apprentissage" ou "couches de nuit" dont la génération précédente de bébés s'était passée sans que cela les traumatise? Si la forme de ce reportage français a des airs de "télévision scolaire", le fond n'est pas inintéressant: il part de ce problème environnemental que pose la couche-culotte pour élargir le propos et évoquer l'hygiénisme, ce besoin absolu de propreté et de pureté de nos sociétés occidentales.
31 octobre - Couchorama (La Une 22h00)