
Falco

Dans l’attente et l’espoir de la confirmation d’une deuxième saison, Sagamore Stévenin, déjà prêt à rempiler, nous a fait partager lors du Festival télé de Monte-Carlo ses vues sur la série.
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Qu’est-ce qui vous a séduit dans le personnage d'Alexandre Falco?
Sagamore Stévenin - Je n’avais jamais été le héros d’une série. L’expérience me tentait. Je pensais bien qu’il s’agissait d’un exercice un peu particulier. Mais c’est en fait un véritable marathon. Et puis, j’aime la richesse de mon personnage, ses failles et ses contradictions. Cet homme a perdu plus de 20 ans de son existence. C'est un être cabossé qui doit accepter de ne pas avoir de souvenirs. Et réapprendre à vivre avec une femme qui a refait sa vie et une fille devenue adulte. Son métier de policier a aussi beaucoup évolué avec les techniques scientifiques. D’où une délicate réadaptation pour ce flic formé à l’école de la rue.
Physiquement, Falco se remet vite de sa très longue période de coma. Cela paraît tout de même peu réaliste…
C'est une fiction et pas un documentaire médical. Si Falco était resté dans un état végétatif moins longtemps, il n’y aurait pas eu de série! Nous voulions traiter du décalage entre deux décennies. D’une manière insidieuse, mon personnage est une sorte de révélateur. Il montre ce qui a changé au fil des ans sans que l’on s’en rende compte.
Avez-vous regardé la série allemande Der Letzte Bulle qui a inspiré Falco?
J’ai vu deux épisodes sous-titrés en anglais. J’adore l’acteur Henning Baum qui joue le rôle principal. Il a un côté viking et une belle gueule. En plus, il est drôle. La série est très marquée années 80, à la différence de la nôtre, ancrée dans les années 90, la période du début du coma de Falco.