
Football: Belgique/France

Puisqu'ils sont à notre avantage, les chiffres sont lâchés sans honte: sur 71 affrontements, les Diables l'ont emporté 29 fois, contre 24 pour les Bleus (tout à fait, Thierry: ça fait 18 matchs nuls). Précision importante, tout de même: si on ne prend que les matchs à enjeu (Coupe d'Europe et Coupe du monde), les Français détiennent 5 victoires, contre 3 pour les Belges. Ici s'achève (déjà) le cours de mathématiques. Ce soir, au Stade Roi Baudouin, les deux équipes auront autre chose en tête que le passé: c'est avec les crampons tournés vers le Brésil que le combat va se dérouler, dans une arène qui a mis 20 petites minutes à se remplir lors de l'annonce de la vente des tickets… On le dit et on le redit: les Diables ont la cote. Leur place au classement FIFA (10e) et leur place dans leur groupe A (1re) font d'eux des adversaires aussi respectés que redoutés. Et si Marc Wilmots refuse toujours de beurrer la tartine avant qu'elle ne soit toastée à point, on va dire que le grille-pain est déjà bien chaud. De son côté, la France est tout sauf rassurée: l'équipe de Didier Deschamps vient de subir trois défaites d'affilée contre l'Espagne (pour les qualifs), l'Uruguay et le Brésil (pour du… beurre). Et même si rien n'est joué dans son groupe I, le Coq se prépare doucement à se frotter aux barrages, voire à imaginer le pire. On connaît néanmoins le tempérament des joueurs, shootés à l'orgueil et pétris de fierté. On sait aussi qu'en football, traditionnellement, les pays voisins ont beaucoup de mal à intégrer la notion de match "amical". Tout est donc réuni pour une excitante soirée de foot! Nicolas Balmet
La lecture de votre article continue ci-dessous