Jeu - Top Chef saison 3. Rencontre avec Norbert

Que ce soit grâce à la présence de Jamel Debbouze ou d'ex-candidats de la version française de L'amour est dans le pré, Top Chef nous étonne de semaine en semaine. Mais les invités ne sont pas les seuls responsables de cet engouement, un personnage haut en couleur crève l'écran: Norbert, chef et gérant du restaurant La Grotte d’Auguste. Qu'on se rassure - ou pas! -, il est exactement pareil dans la vie. "Je n'ai joué ni avec les candidats ni avec les caméras: ce qu'on voit à la télé, c'est 100 % moi!"

Pourquoi avoir participé à Top Chef?
Norbert Tarayre - Je voulais pouvoir m'évaluer. Je n'ai aucun diplôme, c'était mon examen. Être autodidacte, c'est refuser d'être dans un moule, mais ça souligne aussi un manque de confiance en soi. J'ai parfois ressenti un complexe d'infériorité par rapport aux candidats qui viennent de maisons prestigieuses, comme Bocuse. Je voulais pouvoir me mesurer à eux.

Votre vocabulaire fleuri ne vous a jamais posé problème dans un monde aussi strict que celui de la cuisine?
Je suis nature, s'il y a des plaintes à faire, il faut appeler mon père. Par contre, ce n'est pas parce que je m'exprime de cette manière que je ne respecte pas les gens. Je choisis les endroits où je travaille en fonction des chefs. J'ai été longtemps second de Cyril Lignac. Lui sait que je suis capable de respecter les timings, de dire aux gens d'aller se faire mettre quand il le faut. Grâce à ce tempérament.

Seriez-vous intéressé par une carrière à la Cyril Lignac?
Je ne sais pas si j'en ai l'envergure, mais j'en ai l'envie. Cela représente beaucoup de sacrifices: Cyril est plus vieux que moi et n'a ni femme, ni enfants. J'aime que ma vie soit équilibrée, autant au niveau personnel que professionnel. Si c'est pour gagner beaucoup d'argent mais ne pas en profiter, je préfère éviter.

Que pouvez-vous dire sur la suite de l'émission?
Que mes détracteurs vont se mordre les doigts!