Larves, vers, grillons: les steaks de demain? (France 5 20h35)

L'avenir de nos assiettes pourrait passer par les chenilles et les sauterelles. Ne grimacez pas, c'est tout bon.

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À l'heure de l'explosion démographique, le monde commence à réfléchir à des alternatives alimentaires. Consommer de la viande au rythme actuel des pays industriels ne sera bientôt plus possible. D'ici 2050, il faudrait doubler la production - soit 36 milliards de têtes de bétail - pour fournir la population en produits de boucherie.

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La solution? Manger des insectes! Pas vraiment appétissante, la bestiole présente pourtant de nombreux attraits. Riches en protéines et pauvres en cholestérol, vers et consorts constituent un substitut de rêve aux bons gros steaks. Ainsi les sauterelles offrent 20 % de protéines et 6 % de matières grasses, alors que du bœuf haché maigre en contient 24 % pour 18 % de matières grasses. En outre, les insectes sont très abondants et demandent peu d'énergie pour être produits. Ils sont donc bon marché. Déjà consommés dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique, ils ont prouvé leur importance dans la chaîne alimentaire.

Jusqu'ici réservée aux épreuves de Fort Boyard et de Koh-Lanta, la consommation d'insectes pourrait bientôt faire partie de notre quotidien. Début septembre, l'Union européenne a investi 3 millions d'euros pour la recherche et la promotion de ce type d'aliments. Le business de l'entomophagie est lancé! En France, histoire de sensibiliser les écoliers du primaire, certaines cantines proposent déjà de tester ces mets délicats. Et d'ici 2020, les rayons de nos supermarchés devraient en proposer à la vente. Une quiche à la chenille, un sandwich aux larves ou une praline à la fourmi (la bestiole se cuisine aussi bien sucrée que salée), c'est craquant, non?

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16 octobre: Larves, vers, grillons: les steaks de demain? (France 5 20h35)

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