
Les meilleurs films de ce 10 décembre

La Une 20h20: Des hommes et des dieux [4*]
De Xavier Beauvois (2010). Avec Lambert Wilson, Jean-Marie Frin.
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Le grand public a pleinement adhéré au récit puissant de Xavier Beauvois. D’abord, bien sûr, parce qu’il se réfère à un drame réel qui a bouleversé la France à l’époque. Mais aussi parce que le cinéaste dresse, de manière sublime et bien au-delà des religions, un éloge au courage spirituel d’une poignée d’hommes qui symbolisent le martyre de l’innocence face à la folie du fanatisme de tous bords. Un sommet de sobriété et d’émotion.
Arte 20h50: L’impossible Monsieur Bébé [3*]
De Howard Hawks (1938). Avec Cary Grant, Katharine Hepburn.
Menée tambour battant, cette comédie permet à Howard Hawks de développer un trésor de burlesque où Cary Grant et Katharine Hepburn forment un duo tonitruant. Lui en anthropologue farfelu et elle en riche héritière survoltée vont se retrouver entraînés dans une succession de quiproquos, souvent hilarants, au cours desquels ils auront pour compagnons un léopard et le chien Asta, qui deviendra plus tard une star canine dans la série The Thin Man.
TV5 21h00: Masques [2*]
De Claude Chabrol (1987). Avec Philippe Noiret, Robin Renucci.
Chabrol se délecte en décochant une flèche grinçante à la "grande famille" de la télé. Ironisant à fond sur le concept de la célèbre École des fans (parodiée ici dans une hilarante version pour vieux), Masques permet à Philippe Noiret d’incarner un personnage confondant de mépris qui est engagé dans une solide guerre des nerfs. Si le dénouement est un peu décevant, ce huis clos plein de cynisme ne manque pas de mordant.
Arte 22h30: La première folie des Monty Python [2*]
De Ian MacNaughton (1971). Avec Terry Gilliam, Terry Jones.
Alors qu’ils cartonnent sur la BBC depuis 1969 avec le Monty Python’s Flying Circus, les joyeux drilles décident de passer le cap du grand écran en compilant quelques-uns des sketches qui ont assuré leur popularité à la télé. Si certains gags ont pris un bon coup de vieux, d’autres séquences restent poilantes et permettent d’imaginer quelle a pu être l’influence de ces gais lurons sur des générations d’humoristes.