
Les meilleurs films de ce 12 avril

Rtl-Tvi 22h00: American Dreamz [2*]
De Paul Weitz (2006). Avec Hugh Grant, Dennis Quaid.
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La télé-réalité n’a pas fini de faire parler d’elle, y compris au cinéma, pour le plus grand bonheur de ses détracteurs lorsqu’elle s’y voit tournée en ridicule. On ne peut pas dire que Paul Weitz se livre à une charge très corrosive, d’autant qu’il cède à la tentation très hollywoodienne du happy end, mais l’Amérique de Bush se voit égratignée avec juste ce qu’il faut de cynisme et de second degré.
France 3 15h10: La cuisine au beurre [2*]
De Gilles Grangier (1963). Avec Bourvil, Fernandel.
Réunir deux monstres sacrés du rire tels que Fernandel et Bourvil, voilà qui promettait de faire des étincelles! De fait, la recette de La cuisine au beurre s’annonce alléchante avec ses quiproquos et la situation cocasse d’une hôtelière se retrouvant avec deux maris sur les bras. Mais la sauce ne prend pas pleinement, la faute à une mise en scène comique trop mollassonne, ce qui n’empêcha pas 6 millions de spectateurs de consommer le film à sa sortie.
Club Rtl 22h20: L’impossible Monsieur Pipelet [2*]
D'André Hunebelle (1955). Avec Michel Simon, Gaby Morlay.
"Une femme qui a de la lipothymie, une fille bachelière et un beau-frère autodidac’: tu parles d’une famille!" Des dialogues truculents et taillés sur mesure pour un Michel Simon en pleine forme dans cette comédie délicieusement désuète où Louis de Funès, alors second rôle, côtoie la charmante Etchika Choureau dont on regrette la brièveté de la carrière. Et même le chien Gangster - déjà présent dans Monsieur Taxi - se joint à ce joyeux groupe!
France 3 20h40: Le jour où la Terre s’arrêta [1*]
De Scott Derrickson (2008). Avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly.
Le classique de S-F de 1951 méritait meilleur remake. Les temps ont changé et l’appel au pacifisme (en pleine guerre froide) a fait place à une fable écologique: l’Homme n’étant pas prêt à léguer une Terre viable à ses descendants, il faut donc le supprimer. Dommage que le constat, d’un réalisme cruel, soit développé avec une naïveté parfois confondante et cherche clairement à dédouaner les excès environnementaux dont les Américains sont les champions.