Les meilleurs films de ce 12 juin

Découvrez des extraits vidéos des 3 films choisis par la rédaction qui sont diffusés aujourd'hui en télé.

  • Le narcisse noir, avec Deborah Kerr
  • Les babas cool, avec Christian Clavier et Marie-Anne Chazel
  • La meilleure façon de marcher, avec Patrick Dewaere

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TCM 0h25: Le narcisse noir [3*]

De Michael Powell et Emeric Pressburge (1947). Avec Deborah Kerr, David Farrar.
Cinq nonnes installées dans un couvent de Calcutta sont envoyées au fin fond du Népal pour s’occuper des enfants de la région, aidées dans leur tâche par un agent anglais. Mais la solitude va bientôt voir naître des tensions au sein de la communauté… Michael Powell offre au spectateur un superbe voyage exotique au cœur de l’Himalaya. À la surprise du récit, teinté d’un érotisme inhabituel pour l’époque, s’ajoute celle des paysages magnifiques intégralement recréés en studio avec un réalisme époustouflant! Une réussite tant sur le fond que sur la forme qui n’a rien perdu de son aspect fascinant.

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France 4 20h35: Les babas cool [2*]

De François Leterrier (1981). Avec Christian Clavier, Marie-Anne Chazel.

Longtemps exploité sous le titre Quand tu seras débloqué, fais-moi signe! avant de prendre une appellation moins iconoclaste, Les babas cool permet de retrouver la troupe du Splendid dans un récit qui ne mise pas sur les gags à tout prix mais plutôt sur le tableau social d’une époque révolue qui se regarde aujourd’hui avec une curiosité teintée de nostalgie. L’occasion, entre deux scènes cocasses, de revoir le duo Clavier-Chazel qui endosse, non sans un certain culot, la tenue d’Adam et Eve, ainsi qu’une toute jeune Catherine Frot en début de carrière.

France 2 2h05: La meilleure façon de marcher [2*]

De Claude Miller (1975). Avec Patrick Dewaere, Patrick Bouchitey.

Ce premier long métrage de Claude Miller n’a pas aussi bien traversé le temps que ses autres réalisations. Néanmoins, le film dresse avec inspiration le tableau des rapports ambigus - mélange de sadisme et de fascination - entre deux moniteurs de colo dont l’un soupçonne l’autre d’être gay. Patrick Dewaere, excellent, y décrochera la deuxième de ses six nominations injustement infructueuses pour le césar du meilleur acteur. Si le sujet a vieilli, la dénonciation efficace de toute forme d’intolérance demeure.

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