

De Simon Wincer (1993). Avec Jason James Richter, Lori Petty.
Orphelin, Jesse, 12 ans, se sent incompris des adultes et multiplie les bêtises. Wincer filme cet apprentissage de la vie comme une belle histoire d’amitié entre le jeune adolescent et l’orque dont il s’occupe. Un conte enfantin pas si naïf qu’il n’en a l’air, où, entre des courses-poursuites inévitables avec des méchants, plane un imaginaire que l’on peut toucher des doigts… comme on caresse le ventre d’une orque.
De Buddy Van Horn (1989). Avec Clint Eastwood, Bernadette Peters.
Eastwood entre à nouveau dans la défroque d’un chasseur de primes, chargé cette fois de mettre la main sur une jeune femme que son mari a mêlée à des affaires louches. Mettant à nu le pittoresque des villes de province américaines, le film est porté par le charisme du beau Clint. Loin des polars secs urbains de l’acteur, cette aventure attachante n’est pas dépourvue de charme.
De Paul Verhoeven (2000). Avec Kevin Bacon, Elisabeth Shue.
Le provocateur Verhoeven pousse jusqu’au bout l’argument de Hitchcock selon lequel "Nous sommes tous des voyeurs". Et fait de son homme invisible un monstre de perversion loin de Sam Casey, le héros de la série seventies à la tignasse bouclée et au col pelle à tarte. Dommage que ce récit de science-fiction, tirant à la corde la lutte du Bien et du Mal, ne s’emmêle les pieds dans un final grand-guignolesque.
De Pierre-François Martin-Laval (2009). Avec Pierre-François Martin-Laval, Florence Foresti.
Un couple hérite d’une île. Comment va-t-il gérer cette bonne fortune? Après Essaye-moi, comédie romantique sensible, Pef, ex-Robin des Bois, lorgne sur le comique décalé des Monty Python. Pas innocent d’ailleurs qu’il convoque l’inénarrable Terry Jones pour ouvrir et clore son film. Seulement, malgré la présence à ses côtés de la plus grande show-woman française actuelle (irrésistible Foresti), King Guillaume se borne au comique de caractère et manque cruellement d’ambition.