
Les meilleurs films de ce 18 avril

AB3 20h05: Menteur, menteur [2*]
De Tom Shadyac (1997). Avec Jim Carrey, Cary Elwes.
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"Tu sais qu’il y a des gens qui gagnent leur vie en faisant des grimaces?" Cette réplique clin d’œil lancée par Jim Carrey révèle l’esprit de ce film où l’acteur s’en donne à cœur joie dans une ambiance très bon enfant, tout en ne se privant pas d’égratigner le monde des avocats avec un certain cynisme. Le titre original - Liar Liar - joue d’ailleurs sur la ressemblance entre liar (menteur) et lawyer (avocat).
Arte 20h40: The Secret Life Of Words [2*]
D'Isabel Coixet (2005). Avec Tim Robbins, Sarah Polley.
Une plateforme pétrolière, rien de tel comme endroit pour y installer un huis clos. Y compris lorsque celui-ci se révèle des plus improbables en faisant se rencontrer une ouvrière sourde et un technicien temporairement aveugle. Les silences et les non-dits deviennent donc logiquement la force d’un film où le pouvoir de l’amour s’exprime d’une manière pour le moins originale. La voix off initiale et finale n’en devient dès lors que plus superflue.
La Deux 20h00: L’associé du diable [2*]
De Taylor Hackford (1997). Avec Al Pacino, Keanu Reeves.
Un jeune loup dévoré par l’ambition va trouver plus vil que lui sur sa route. Ce face-à-face entre Keanu Reeves et Al Pacino tourne à l’avantage du second, dont l’apparition progressive ouvre la voie vers une apothéose étonnante. Reeves n’est toutefois pas en reste aux côtés d’une Charlize Theron convaincante dans un de ses premiers rôles. Un périple inhabituel dans les tréfonds de la conscience humaine.
La Trois 21h05: Ce que mes yeux ont vu: le mystère Watteau [2*]
De Laurent de Bartillat (2007). Avec Jean-Pierre Marielle, Sylvie Testud.
Le Da Vinci Code a visiblement inspiré Laurent de Bartillat - Jean-Pierre Marielle y est d’ailleurs aussi de la partie - pour son film oscillant entre drame et thriller, et qui voit Sylvie Testud se livrer à une enquête sur le peintre Watteau. L’excellente interprétation de l’actrice compense le manque de profondeur de la mise en scène dont le rythme très lent pourrait rebuter les spectateurs peu sensibles à la peinture.