
Les meilleurs films de ce 19 mars

BE 1 20H45: THE GHOST WRITER (3 étoiles)
De Roman Polanski (2010). Avec Ewan McGregor, Pierce Brosnan.
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Polanski, fraîchement auréolé du césar du meilleur réalisateur, se rappelle qu’il est à son meilleur niveau quand il s’agit de créer autour de ses personnages une atmosphère paranoïaque. Dans The Ghost Writer, basé sur un roman de Richard Harris qui évoque à mots couverts l’allégeance de Tony Blair à Bush, on retrouve une mécanique infernale et parfaitement huilée à la Chinatown,un humour à froid digne de Kafka et une direction d’acteurs au cordeau.
TCM 20H40: CONTACT (3 étoiles)
De Robert Zemeckis (1997). Avec Jodie Foster, Matthew McConaughey.
Une jeune scientifique guette les étoiles en espérant un signal venu de l’espace. Un beau jour, ses radars captent d’étranges bruits. Contrairement à tant de réalisateurs de sci-fi qui déclenchent une avalanche d’effets spéciaux sans se préoccuper de leur nécessité dramatique, Zemeckis profite des progrès technologiques apportés par le numérique pour booster son récit. Et il prend son temps pour faire monter la tension et susciter chez le spectateur une furieuse envie d’en savoir plus.
AB3 20H30: CHARLIE ET SES DRÔLES DE DAMES (2 étoiles)
De McG (2000). Avec Cameron Diaz, Drew Barrymore, Lucy Liu.
Après l’échec artistique de Chapeau melon et Bottes de cuir et des Mystères de l’Ouest, on était inquiet en apprenant l’adaptation au cinéma d’une autre série télé culte, Charlie’s Angels. Mais comme McG et ses demoiselles ont pris le parti de ne pas se prendre au sérieux, malgré les moyens confortables mis à leur disposition, on aurait tort de bouder son plaisir. Au menu: action, humour et casting ultra-sexy.
CLUB RTL 20H00: LE SERPENT (2 étoiles)
D’Henri Verneuil (1972). Avec Yul Brynner, Henri Fonda.
Scandé par la musique d’Ennio Morricone, Le serpent s’appuie sur un roman très documenté de Pierre Nord, créateur, en 1936, du roman d’espionnage français avec Double crime sur la ligne Maginot. Pour décrire le travail minutieux des agents de la CIA, Verneuil n’a pas lésiné sur le casting. Il opte délibérément pour un ton sec, à l’image des principaux protagonistes du film.