
Les meilleurs films de ce 2 août

RTL-TVI 20h20: La malédiction [2*]
De John Moore (2006). Avec Liev Schreiber, Julia Stiles.
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Dans Propagandes silencieuses, Ignacio Ramonet a démontré que les périodes fastes du cinéma d’horreur sont liées à des crises sociopolitiques. Trois jalons: les films d’épouvante des années 30 canalisant l’angoisse de la Grande Dépression; la vague du film démoniaque des seventies (La malédiction, l’original) faisant écho au Viêtnam et au Watergate; le boom du film gore ou surnaturel des années 2000 répondant aux dérives de la démocratie après l’attentat contre le WTC. Seul problème, d’ordre artistique: cela a-t-il un sens de proposer, comme Moore le fait ici, un décalque de la Malédiction de 76 plutôt que d’innover?
France 3 22h35: Dangereusement vôtre [2*]
De John Glen (1985). Avec Roger Moore, Christopher Walken.
007… comme la 7e et ultime apparition de Moore en Bond. Le scénario, comme toujours, va l’opposer à un psychopathe, l’inquiétant Walken qui cherche à s’emparer du marché des puces électroniques. Il sera aidé par une garde du corps alliant les muscles et le sex-appeal: Grace Jones. Le meilleur du film est toutefois sa séquence d’ouverture avec une poursuite à skis mouvementée à souhait.
Club RTL 22h15: Comment voler un million de dollars [1*]
De William Wyler (1966). Avec Audrey Hepburn, Peter O’Toole.
Wyler a abordé tous les genres, du drame au péplum, du western au musical. Il a aussi arpenté quelques territoires audacieux comme le lesbianisme dans La rumeur. Mais il n’a pas la légèreté requise pour donner à Comment voler… le côté spitant d’une vraie comédie policière. Heureusement, il y a la jolie frimousse d’Hepburn.
AB3 20h05: Un prince à New York [1*]
De John Landis (1987). Avec Eddie Murphy, Paul Bates.
Après le succès d’Un fauteuil pour deux, Landis offre un trône à Murphy. Mais notre prince africain n’aime pas la fiancée imposée par ses parents et décide d’aller faire du shopping amoureux à New York. Malgré quelques bons gags, le réalisateur a mis de l’eau dans son vin et ne retrouve pas la verve de sa précédente comédie.