
Les meilleurs films de ce 21 février

Rtl-tvi 22h20: Brume [2*]
De Frank Darabont (2007). Avec Thomas Jane, Andre Braugher.
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Alors qu’un inquiétant brouillard infesté de créatures enveloppe leur petite ville, David et son fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, avec d’autres habitants terrorisés. Darabont trahit le roman de Stephen King en l’emmenant dans l’après 11 septembre. Refusant la facilité du happy end, le réalisateur règle son compte à l’Amérique puritaine, lui envoyant dans les gencives un twist final étonnamment nihiliste!
Arte 1h05: I love you Phillip Morris [2*]
De Glenn Ficarra et John Requa (2009). Avec Jim Carrey, Ewan McGregor.
Steven se retrouve en taule pour de multiples escroqueries. Là, il rencontre Phillip Morris, l’homme de sa vie, et n’aura de cesse de s’évader pour le rejoindre. Bigarrée, cette comédie punchy et gonflée repose en grande partie sur un Carrey plus pétulant que jamais dans la peau d’un mythomane au grand cœur qui a réellement existé.
Rtl-tvi 20h20: Takers [1*]
De John Luessenhop (2010). Avec Matt Dillon, Paul Walker.
Une bande de potes s’adonnent à des braquages de banque ultrasophistiqués pour mener la grande vie, faite de luxe et de belles pépées, jusqu’au moment où un flic tenace s’en mêle… Aucune surprise dans ce thriller sans temps mort, hormis une propension finalement très drôle à la frime de ces gravures de mode qui jouent les truands chics. Artificiel, prétentieux, improbable. Mais divertissant…
France 3 20h45: Terminator 3: le soulèvement des machines[1*]
De Jonathan Mostow (2003). Avec Arnold Schwarzenegger, Kristanna Loken.
Cameron passe la main à l’efficace Mostow qui filme une resucée des deux premiers épisodes. Les scènes d’action sont spectaculaires, et c’est finalement le mannequin Kristanna Loken, belle et froide comme un androïde implacable et quasi invulnérable, qui emporte le morceau dans cette guerre séculaire entre les machines et la chair. Un film de S-F qui s’amuse à détruire tout sur son passage, jusqu’à son scénario. Moins emballant que les autres, ce troisième opus affiche néanmoins l’image du chaos avec un hyperréalisme glaçant.