
Les meilleurs films de ce 22 janvier
Arte 20h40: Le parrain III (3 étoiles)
De Francis Ford Coppola (1990). Avec Al Pacino, Diane Keaton.
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Seize ans après Le parrain II, Coppola reprend les rênes de la famille Corleone pour conclure une des trilogies les plus célèbres du cinéma. Michael Corleone a vieilli et va chercher une rédemption tardive, permettant à Al Pacino de reprendre son personnage dans une interprétation éblouissante. Même si l’annonce de cette suite tardive fut contestée, sa sortie permit de constater que Coppola n’avait rien perdu de sa virtuosité.
France 3 23h20: Misery (3 étoiles)
De Rob Reiner (1990). Avec James Caan, Kathy Bates.
Parmi les excellentes adaptations au cinéma des romans de Stephen King, celle de Misery occupe une place enviable. Rob Reiner réussit en effet à retranscrire en images de manière flippante l’angoissante rencontre fortuite entre un écrivain et une fan légèrement dérangée. Kathy Bates remporta l’oscar de la meilleure actrice pour son interprétation terrifiante d’ange gardien psychopathe dans ce huis clos oppressant en diable.
TF1 20h50: Ce que veulent les femmes (2 étoiles)
De Nancy Meyers (2000). Avec Mel Gibson, Helen Hunt.
Le genre typique de comédie sentimentale à l’américaine dont on n’attend pas grand-chose mais dont le canevas - un macho se met à percevoir les pensées des femmes qui l’entourent - permet de déboucher sur une succession de situations cocasses. Un rôle taillé sur mesure pour Mel Gibson, très à l’aire dans ce type de composition. Et une approche amusante de la guerre des sexes, même si le propos aurait pu être plus mordant.
France 4 22h10: Assaut sur le Central 13 (2 étoiles)
De Jean-François Richet (2004). Avec Ethan Hawke, Laurence Fishburne.
Richet était attendu au tournant pour cette nouvelle version d'Assault on Precinct 13, film culte de Carpenter. Quasiment en huis clos, ce thriller, même s’il n’acquiert pas la même dimension que l’original (lui-même très inspiré de Rio Bravo), dépoussière l’ancienne mouture qui a quelque peu vieilli. Richet renverse toutefois totalement le postulat de Carpenter, quant aux rapports de force traditionnels entre "bons policiers" et "méchants voyous".