

De Robert Zemeckis (1989). Avec Michael J. Fox, Christopher Lloyd.
Le Doc et Marty s’envolent vers 2015 pour éviter au futur Marty Jr un passage par la case prison. À l’aide d’un scénario un brin tarabiscoté utilisant Retour… 1 non comme référence, mais bien comme partie intégrante du film, Zemeckis traite à fond le paradoxe espace-temps et parie avec intelligence sur nos souvenirs, décuplant ainsi l’effet de plaisir de certaines scènes. C’est brillant, enlevé et d’une virtuosité technique sans faille.
De Billy Crystal (1995). Avec Billy Crystal, Debra Winger.
La scène du restau de Quand Harry rencontre Sally a donné à Billy Crystal l’envie de filmer une comédie romantique du même tonneau. Et s’il ne parvient pas à réitérer la réussite de son modèle, l’acteur développe néanmoins une sympathique rencontre à Paris entre un célibataire endurci et une Américaine fascinante. La trop rare Debra Winger lui donne la réplique avec un plaisir évident, au gré d’une réalisation un peu plate mais piquée de dialogues savoureux.
De Sydney Pollack (1993). Avec Tom Cruise, Jeanne Tripplehorn.
Après l’échec de Havana, Pollack doit rassurer les producteurs hollywoodiens sur ses capacités à pouvoir diriger une "grosse machine" de studio. Il adapte donc le roman de Grisham auquel il ajoute sa patte. Et invite son ami, la star Tom Cruise, dans le rôle du héros pris au piège. Un polar efficace, à l’intrigue tortueuse et haletante, mitonné aux petits oignons!
De Clint Eastwood (2000). Avec Clint Eastwood, Tommy Lee Jones.
Le titre ne ment pas: on a bien droit à une forme de western spatial dans cette aventure emballante de quatre septuagénaires toujours verts, envoyés en orbite par maître Clint. Pas d’effets spéciaux ou si peu, et pour cause: Eastwood réalise une fable émouvante sur le vieillissement et les dangers qui guettent notre monde dans sa course à la technologie sans respect de son passé. C’est clair, on a toujours besoin d’un plus papy que soi!