
Les meilleurs films de ce 23 juillet

France 2 0h35: Bug [3*]
De William Friedkin (2007). Avec Ashley Judd, Michael Shannon.
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Décidément, l’extraordinaire Michael Shannon aura tout vu. Chez Nichols, dans Take Shelter, il joue un père de famille assailli de visions apocalyptiques. Ici, il campe un ex-soldat de la guerre du Golfe, persuadé d’avoir servi de cobaye et de s’être fait inoculer dans le corps des insectes microscopiques! Friedkin livre, à 72 ans, un film sur la terreur extrême. Un voyage éprouvant à l’intérieur même de la folie. En même temps qu’une histoire d’amour intense. En effet, pour ne pas perdre Peter, sa femme plonge dans son délire. Et terrés dans une chambre tapissée de papier alu, les deux amants finissent par ressembler… à des insectes.
Be 1 20h55: La désintégration [2*]
De Philippe Faucon (2012). Avec Rashid Debbouze, Yassine Azzouz.
Faucon signe un thriller politique, richement documenté et épuré, sur la manipulation des jeunes par des extrémistes religieux dans les banlieues françaises. Malgré une démonstration qui donne des sueurs dans le dos, ce n’est pas tant le terrorisme que les failles d’un système républicain, incapable de mener un dialogue serein avec les musulmans de France, qu’il donne à voir. Un film coup de poing, joué au cordeau par Rashid Debbouze (le frère de Jamel).
TCM cinéma 20h40: Le paradis des mauvais garçons [2*]
De Josef von Sternberg (1952). Avec Robert Mitchum, Jane Russell.
"J’ai cessé d’être un cinéaste en 1937", a dit Sternberg. Un jugement à l’emporte-pièce, puisqu’il signera l’excellent Shanghai Gesture en 1941. Ici, il réalise une aventure exotique de facture très honnête où, entre un Mitchum habité et la belle plante Jane Russell, semble planer l’ombre rassurante de Marlène Dietrich. Preuve que Sternberg ne s’était pas encore totalement fourvoyé.
La Trois 21h10: Formidable [1*]
De Dominique Standaert (2007). Avec Serge Larivière, Stéphane De Groodt.
Inégale et moins énergique que son premier long métrage, Hop!, cette comédie sociale du Belge Dominique Standaert n’en est pas moins un regard chaleureux et poétique sur la débrouille quotidienne des petites gens modestes.