Les meilleurs films de ce 23 mars

Club RTL 22h10: Final Fantasy, les créatures de l’esprit [3*]

De Hironobu Sakaguchi, Monotori Sakakibara (2001). Avec les voix de Yumi Fujimori, Bernard Lanneau.

Conçu intégralement en images de synthèse, Final Fantasy est d’abord un orgasme rétinien: devant nous se déploie un monde crépusculaire d’une sidérante beauté mystique, en proie à des aliens fantomatiques. Qu’importe si le film emprunte çà et là aux clichés de la S.F., l’illusion est confondante et le voyage (mariage réussi d’un jeu vidéo culte et des procédés narratifs du cinéma) vaut le détour. Une pierre blanche dans la S.F. en images de synthèse… jusqu’à l’arrivée d’un certain Avatar, hors catégorie.

AB3 20h30: Le bon, la brute et le truand [3*]

De Sergio Leone (1966). Avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef.

Leone clôt en beauté sa trilogie du dollar. L’Ouest est devenu une grande plaine de jeu où des héros sans morale tueraient père et mère pour le scintillement d’une pièce d’or. Ludique, violent, sans entrave, avec un gunfight final génial, Le bon… s’affirme comme la quintessence du western spaghetti.

AB3 22h45: Le pont de Remagen [2*]

De John Guillermin (1969). Avec George Segal, Robert Vaughn.

1945. Les Allemands décident de faire sauter le pont de Remagen pour stopper l’avancée des troupes américaines. Détail piquant, c’est l’arrivée de chars soviétiques - le tournage a lieu en 1968 en Tchécoslovaquie - qui força l’évacuation de l’équipe et des décors vers la banlieue de Rome où le film fut finalement réalisé. Guillermin réussit une reconstitution captivante et généreuse, s’intéressant aux deux camps qu’il montre comme pris au piège de l’absurde machinerie guerrière.

Be 1 20h50: Last Night [2*]

De Massy Tadjedin (2011). Avec Sam Worthington, Keira Knightley, Guillaume Canet, Eva Mendes.

Loin d’Avatar qui fit sa renommée, Sam Worthington joue le mari de la belle Joanna, troublée par ses retrouvailles avec un amour de jeunesse (Canet et son sourire Pepsodent). Mais le beau Worthington n’est pas en reste: son affriolante secrétaire affolerait un enfant de chœur! Un chassé-croisé amoureux qui manque de mordant, mais dont le séduisant quatuor est loin de nous laisser insensibles.