
Les meilleurs films de ce 24 juillet

La Deux 20h05: Le chevalier noir [3*]
De Christopher Nolan (2008). Avec Christian Bale, Heath Ledger.
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Avec les Batman très décoratifs de Joel Schumacher, on avait presque oublié l’ambiguïté de notre superhéros et ses zones d’ombre, si brillamment explorées auparavant par Tim Burton. Nolan remet les pendules de Gotham City à l’heure en nous offrant Le chevalier noir,soit l’opus leplus sombre de la saga. Il faut dire qu’il est grandement aidé dans son entreprise par feu Heath Ledger, en hallucinant Joker.
RTL-TVI 21h55: Open Range [3*]
De Kevin Costner (2004). Avec Robert Duvall, Kevin Costner.
En 81, La porte du paradis se terminait par un constat d’échec sur la "conquête de l’Ouest" et un désabusement généralisé. Un quart de siècle plus tard, Costnertente de revenir à l’esprit pionnier mais ne peut ignorer les fêlures de ses personnages ni les luttes fratricides entre Blancs. Lyrisme et violence, romantisme et noirceur, certitudes et doutes se mêlent donc dans ce western où Annette Bening campe avec aplomb une femme forte tête.
Club RTL 22h30: Une vie volée [3*]
De James Mangold (1999). Avec Winona Ryder, Angelina Jolie.
Sans faire le procès de quiconque, Mangold accompagne le cheminement douloureux d’une jeune femme perturbée qui, poussée par sa famille mais aussi consentante, se laisse interner pour recomposer les morceaux de son puzzle personnel. Ce drame bouleversant valut un oscar mérité à Jolie.
TF1 20h50: Tellement proches [2*]
D’Eric Toledano et Olivier Nakache (2009). Avec Vincent Elbaz, Isabelle Carré.
Comme tous les samedis, Alain doit se coltiner sa belle-famille alors que son couple bat de l’aile et que son passé d’ex-G.O. mythique du Club Med s’éloigne. Allez, c’est parti pour Créteil et une énième soirée d’enfer. Elle débouchera sur de l’inattendu, géré avec doigté par le tandem de Je préfère qu’on reste amis. Dure, dure, la vie d’un éternel Peter Pan! Mais ce n’est pas une raison pour broyer du noir. Car Toledano et Nakache enfilent les dialogues piquants, même s’ils peinent parfois à soutenir le rythme qu’ils ont insufflé à leur portrait de groupe.