

De Sean Penn (2001). Avec Jack Nicholson, Robin Wright.
Policier retraité, Jerry jure à une maman de retrouver l’assassin de sa fillette. Cette enquête obsessionnelle que l’on suit derrière les talons d’un Nicholson émouvant est à la fois une ballade mortuaire dans le cerveau d’un homme usé et une traque policière classique. Sean Penn brouille les pistes: rien n’est acquis, sinon le portrait d’une certaine Amérique qui vacille. Fort!
De Chris Columbus (2001). Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson.
Premier épisode de la Pottermania qui allait envahir les cours de récré du monde entier. On ne revient plus sur l’histoire du sorcier à lunettes qui fit de l’écrivain J.K. Rowling la deuxième fortune d’Angleterre. Mais revoir cette adaptation plutôt réussie, c’est déjà retrouver la madeleine d’une enfance éloignée. Les petits fans qui ont aujourd’hui l’âge de Daniel Radcliffe tentent de se trouver un nouveau héros, tandis que l’acteur essaie lui aussi de tourner la page d’une aventure inoubliable.
De Raoul Ruiz (1995). Avec Marcello Mastroianni, Anna Galiena.
Mastroianni joue trois rôles dans ce dédale romantique et surréaliste. C’est un fait, le cinéma de Ruiz n’est pas recommandé aux cartésiens qui aiment l’ordre du monde. Les autres apprécieront de se promener dans ces histoires, nous menant par la manche dans des tours cinématographiques où le fantastique affleure. Un voyage étonnant dans l’esprit d’un schizophrène permettant à Mastroianni de nous montrer l’étendue de son talent rare.
De John Huston (19512). Avec Humphrey Bogart, Katharine Hepburn.
14-18. Un aventurier brut de décoffrage sillonne les eaux africaines et fait la connaissance d’une demoiselle de bonne famille. Considéré par certains comme un Huston mineur, African Queen fait pourtant la part belle à de pittoresques aventures. Le tournage en Afrique a aussi été une épopée: toute l’équipe est tombée malade, contaminée par l’eau. Tous hormis Bogart qui n’avait bu que de l’alcool.