
Les meilleurs films de ce 26 avril

RTL-TVI 20h25: Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec [2*]
De Luc Besson (2010). Avec Louise Bourgoin, Mathieu Amalric.
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Besson relie astucieusement les différents fils d’une intrigue touffue et nous donne, via son héroïne teigneuse, un équivalent féminin et plus moderne d’Indiana Jones (ce qui était le dernier souci de Tardi, l’auteur de la BD). Le seul hic: malgré sa débauche de trouvailles visuelles, le film reste raide comme un piquet à cause d’un humour souvent pieds de plomb.
RTL-TVI 22h25: La boîte noire[2*]
De Richard Berry (2005). Avec José Garcia, Marion Cotillard.
Tombé dans le coma après un accident de voiture, Arthur se réveille à l’hôpital et apprend qu’une infirmière a noté les propos incohérents qu’il a proférés. C’est le coup d’envoi d’une singulière plongée dans le puzzle de la mémoire, encore intensifiée par le jeu intériorisé de José Garcia. L’ex-comparse déjanté d’Antoine de Caunes dans Nulle part ailleurs confirme ainsi le virage à 180° qu’il venait de prendre avec Le couperet de Costa-Gavras. Un bémol quand même pour la fin.
France 3 14h35: L’homme qui tua Liberty Valance[2*]
De John Ford (1961). Avec James Stewart, John Wayne.
Dans ce western où la volonté pédagogique de Ford l’emporte sur les péripéties, le cinéaste aborde un des thèmes majeurs du genre: le passage de la loi naturelle à la loi sociale. Avocat devenu politicien, Stewart incarne l’homme nouveau face au desperado ou au propriétaire qui se défend le colt à la main. La célèbre réplique "Si la légende devient réalité, imprimez la légende!" fait toujours son petit effet.
Club RTL 21h50: Bobosse [2*]
D’Etienne Périer (1959). Avec François Périer, Micheline Presle.
François Périer avait triomphé sur les planches avec cette pièce d’André Roussin sur un acteur qui vit dans la réalité une situation semblable à celle de son personnage, un brave gars quitté par sa maîtresse. L’adaptation à l’écran nous vaut aussi un grand numéro de Périer. Évidemment, le ton vaudevillesque et l’extrême sagesse de la mise en scène ne peuvent rivaliser avec le souffle nouveau apporté, en 59, par la Nouvelle Vague.