
Les meilleurs films de ce 26 janvier

Club RTL 22h20: Docteur Folamour (3 étoiles)
De Stanley Kubrick (1963). Avec Peter Sellers, George C. Scott.
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Suite à la crise des missiles à Cuba, Kubrick avait voulu adapter Two Hours To Doom, un roman très sérieux sur fond de guerre froide. Avec le choix de Peter Sellers comme acteur principal, il se rendit compte que le récit aurait bien plus d’impact s’il était transformé en farce. Dont acte: Sellers, dans un triple rôle, accomplit des merveilles au service de l’humour ravageur du récit et de cette nouvelle dénonciation par le cinéaste de l’absurdité de la guerre.
RTL-TVI 20h25: Harcelés (2 étoiles)
De Neil Labute (2008). Avec Samuel L. Jackson, Patrick Wilson.
Samuel L. Jackson est flippant dans son rôle de policier sur le retour, pointilleux jusqu’à l’obsession au point de persécuter un couple mixte - lui, Blanc, elle, Noire -, ménage peu fréquent dans le cinéma U.S. Une banlieue calme et confortable où pas grand-chose n’est censé se passer… sauf que l’ennemi vient de l’intérieur: il est non seulement le plus proche voisin, mais aussi un flic. Un bon regard symbolique sur l’Amérique conservatrice et repliée sur elle-même.
AB3 20h05: Les femmes de ses rêves (2 étoiles)
De Bobby et Peter Farrelly (2007). Avec Ben Stiller, Michelle Monaghan.
Presque 10 ans après le délicieux Mary à tout prix, on est loin de la magie qui se dégageait du titre précité et de cette folie qui parcourait le récit. Cela n’empêche pourtant pas Les femmes de ses rêves de s’avérer globalement plaisant, les situations - souvent très convenues - étant néanmoins filmées avec entrain, de même que les inévitables quiproquos découlant de cette tranche d’humour boulevardier.
France 3 20h40: Effroyables jardins (2 étoiles)
De Jacques Villeret (2002). Avec Jacques Villeret, André Dussollier.
Si l’histoire débute sur un ton des plus légers, le scénario prend peu à peu une autre direction, pour acquérir davantage de profondeur avec la guerre en toile de fond. Les personnages principaux proposent ainsi, par leurs actes ou leurs paroles, une réflexion sur la lâcheté et l’héroïsme, rappelant ainsi que rien n’est blanc ou noir dans un conflit. Suzanne Flon, à 84 ans, apporte une grande intensité à l’une des dernières scènes.