
Les meilleurs films de ce 26 mars

La Une 20h20: Green Zone [3*]
De Paul Greengrass (2010). Avec Matt Damon, Greg Kinnear.
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"Mon souci est de faire se rencontrer une caméra documentaire et une approche symphonique propre aux grands films d’action", confie Paul Greengrass. Mission réussie pour cette incursion d’espions sur un sol irakien en proie à l’anarchie totale. Damon, plus humain et plus fragile que Jason Bourne, se démène comme un beau diable pour traquer la vérité dans un film à la fois captivant et réflexif. Fort!
Arte 14h40: Tootsie [3*]
De Sydney Pollack (1983). Avec Dustin Hoffman, Jessica Lange.
Selon la légende, Pollack n’aurait pas reconnu Dustin Hoffman venu auditionner grimé en Tootsie. Quoi qu’il en soit, Hoffman est bien un Little big man au talent fou. Dans cette histoire de comédien au chômage qui se travestit pour devenir… une héroïne de sitcom à succès, il déploie une telle énergie qu’à ce stade-là de l’interprétation, ce n’est plus une composition, c’est une seconde nature!
Arte 22h25: Les cendres d’Angela [1*]
D’Alan Parker (2000). Avec Emily Watson, Robert Carlyle.
À l’époque (les années 30) où les Irlandais s’expatriaient vers l’Amérique avec leurs rêves sous le bras, Alan Parker nous conte le douloureux chemin inverse de la famille McCourt, après la mort brutale de leur petite fille. Triste à faire pleurer un cheval de bois, ce récit à la Dickens finit par tuer son émotion au profit d’une frappante reconstitution. Ceci étant dit, Carlyle et Watson sont bouleversants.
TV5 21h00: Échappement libre [1*]
De Jean Becker (1964). Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg.
"C’est mon partenaire préféré, par sa décontraction et son charme". Jean Seberg parle en ces termes de Belmondo qu’elle retrouve, après le mythique À bout de souffle, sur le tournage d’Échappement libre qui tente le récit de poursuite comique autour d’une cargaison d’or et de diamants. Étonnant que cette comédie policière soit signée par cinq scénaristes (dont Sautet!) car l’intrigue, même emmenée par un Bébel effectivement charmeur, a comme un air de déjà-vu.