
Les meilleurs films de ce 26 octobre

TCM 20h40: Kramer contre Kramer [3*]
De Robert Benton (1979). Avec Dustin Hoffman, Meryl Streep.
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Si le divorce à l’amiable est aujourd’hui plus fréquent, le déchirement d’un couple demeure un thème contemporain. Kramer contre Kramer décrit avec force cette rupture entre un père - Dustin Hoffman à sa grande époque - et une mère en fuite, déstabilisée par l’affairisme et l’absence de son mari. Lequel devra alors se livrer à une profonde remise en question en s’occupant enfin de son fils (avec qui il lit… Tintin!). Une interprétation sans faille et d’une rare sensibilité.
Be 1 20h55: Le casse de Central Park [2*]
De Brett Ratner (2011). Avec Ben Stiller, Eddie Murphy.
Brett Ratner - réalisateur des trois Rush Hour - dirigeant Ben Stiller et Eddie Murphy: une nouvelle comédie policière complètement loufoque? Supposition erronée, car loin du délire attendu, le ton demeure assez sérieux pour traiter un sujet bien dans l’air du temps: des petites gens grugées par un riche financier fomentent leur vengeance. Il y a évidemment du Ocean’s Eleven dans l’air, le rythme et le bling-bling en moins, mais le casting relevé rend le divertissement agréable.
La Deux 20h05: Harry Potter et l’ordre du Phénix [2*]
De David Yates (2007). Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson.
Ce cinquième épisode s’enfonce encore un peu plus dans la voie des ténèbres. Fini donc le temps de l’insouciance: les héros ont encore grandi et l’âge adulte n’est décidément plus loin. D’où un ton plus grave et plus sombre, mais aussi l’émergence discrète de sentiments amoureux. La noirceur de l’ensemble, visuellement bien servie par des effets spéciaux inquiétants à souhait, laisse planer la sensation qu’une révélation couve quelque part dans les cauchemars du jeune Potter.
La Une 20h50: King Guillaume [1*]
De Pierre-François Martin-Laval (2009). Avec Pierre-François Martin-Laval, Florence Foresti.
Florence Foresti va-t-elle rejoindre la longue liste des humoristes n’ayant pas réussi à percer au cinéma? Avant Hollywood, ce King Guillaume le laissait déjà présager. Non pas que tout soit à jeter, certaines situations prêtant à sourire, mais le deuxième film de PEF souffre de sévères chutes de rythme qui plombent en partie l’intérêt et font penser par moments à une vieille comédie française démodée des années cinquante.