
Les meilleurs films de ce 3 août
AB3 20h30: Yu-gi-oh! Le film [1*]
De Hatsuki Tsuji (2004).
La lecture de votre article continue ci-dessous
D'abord héros de manga et d'une série télé, Yugi devait forcément finir par débarquer sur grand écran afin de doper encore un peu plus le merchandising effréné tournant autour de Yu-Gi-Oh! Beaucoup de gosses adorent, sans doute parce qu'ils peuvent s'identifier à Yugi lorsqu'il combat les monstres, comme l'expliquait le producteur exécutif du film. Les autres risquent de trouver ça complètement hermétique, mais le phénomène a une telle ampleur qu'il mérite qu'on y jette un œil.
BE 1 20H55: To Rome With Love [3*]
De Woody Allen (2012). Avec Penélope Cruz, Woody Allen.
Après sa superbe escapade parisienne pleine de rêverie dans Midnight In Paris, Woody Allen descend plus au sud et pose ses bagages dans la Ville éternelle pour y écrire une nouvelle carte postale où la fantaisie occupe évidemment une place prépondérante. Film choral divisé en plusieurs sketchs qui s'entrecroisent, le cinéaste y déploie son art avec une dose de romance, une bonne brassée d'humour et des comédiens renommés en pleine forme.
TCM 14H50 : L'invasion des profanateurs de sépultures [2*]
De Don Siegel (1956). Avec Kevin McCarthy, Dana Wynter.
Cette première adaptation du roman de Jack Finney est aussi la plus réussie et n'a rien perdu de son efficacité près de soixante ans plus tard. Certes, la guerre froide n'est plus qu'un lointain souvenir et le récit en constitue une allégorie évidente, avec la peur d'un ennemi intérieur à la solde d'une autre idéologie. Mais, hormis cet aspect, le film distille son lot d'émotions fortes et installe un climat paranoïaque particulièrement efficace.
AB3 21H55: Les nuits de Harlem [1*]
D'Eddie Murphy (1990). Avec Eddie Murphy, Richard Pryor.
Est-ce l'obtention du prestigieux et irrévérencieux Razzie Award dans la catégorie du pire réalisateur qui a convaincu Eddie Murphy d'en rester à cette seule expérience derrière la caméra? Toujours est-il que le comédien paraissait bien inspiré en développant son intrigue au cœur des années 20, en pleine prohibition. Dommage qu'au détour d'un scénario qui laisse la part belle à la vulgarité coutumière de l'artiste, le rythme manque autant à l'appel.