

De Curtis Hanson (1997). Avec Kevin Spacey, Russell Crowe.
Trois policiers aux tempéraments opposés tentent de résoudre une mystérieuse affaire qui implique des prostituées "remodelées" à l’image d’actrices célèbres. Ce sulfureux film néo-noir adapté de James Ellroy ne connaît aucune baisse de tension durant ses deux heures vingt et bénéficie d’un casting de rêve. Outre les oscarisés Kevin Spacey et Russell Crowe, on y retrouve Kim Basinger métamorphosée en sosie de Veronica Lake, l’inoubliable blonde qui faisait chavirer le cœur endurci d’Alan Ladd dans Tueur à gages.
De Richard Pottier (1951). Avec Martine Carol, Jacques Dacqmine.
"A Caroline chérie, en chair et en os", avait écrit Cecil Saint-Laurent, alias le monarchiste Jacques Laurent, en dédicaçant son best-seller à l’actrice qui allait immortaliser la jeune aristocrate plongée dans la tourmente de la Révolution et obligée, pour sauver sa tête, de distribuer ses faveurs. Bien avant la série Angélique, Caroline lança la mode des intrigues historiques coquines et des déshabillés vaporeux.
De George Lucas (2005). Avec Hayden Christensen, Ewan McGregor.
Avec cette Revanche, qui s’impose comme l’un des volets les plus sombres de sa saga intergalactique, la boucle est bouclée pour George Lucas. L’épisode se centre logiquement sur le glissement progressif d’Anakin Skywalker vers le côté obscur de la Force, d’où surgira Dark Vador… et l’épisode IV tourné en 1977.
De Louis Malle (1971). Avec Léa Massari, Daniel Gélin.
Dans une France ébranlée par la grande claque militaire de Diên Biên Phu, un garçon de quinze ans découvre l’hypocrisie de son milieu et vit sa première expérience sexuelle dans les bras de… sa mère (un brin pompette ce soir-là). Un sujet plutôt corsé et délicat, traité par Malle dans un style sans éclat qui oscille entre la chronique sur l’adolescence et la comédie grinçante. Le film fit scandale à sa sortie. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose…