
Les meilleurs films de ce 31 août

AB3 20H30: Moi, moche et méchant [3*]
De Pierre Coffin, Chris Renaud (2010). Avec les voix de Gad Elmaleh, Eric Métayer.
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Alors que la suite a débarqué dans nos salles cet été, voilà l’occasion de revoir le premier épisode de cet excellent travail d’animation bourré de drôlerie. Le titre ne ment pas sur la marchandise: le héros est effectivement un odieux personnage, ce qui n’enlève rien au côté jubilatoire du récit, bien au contraire. Entre humour noir et fable initiatique, le grand méchant Gru va se révéler bougrement attachant.
TCM 17H05: Le secret du Grand Canyon [2*]
De Don Siegel (1959). Avec Cornel Wilde, Victoria Shaw.
Certainement un des films les plus méconnus de Don Siegel, Le secret du Grand Canyon n'en constitue pas moins une très bonne série B qui bénéficie en outre des superbes décors de l'immense site naturel. En entamant subtilement le récit par une séquence de meurtre suivie aussitôt d'une scène plus légère, Siegel brouille les pistes et construit un bon suspense au coupable inattendu, qui se conclut de manière vertigineuse dans une nacelle suspendue au-dessus du vide.
TCM 20H40: Age of Consent [2*]
De Michael Powell (1969). Avec James Mason, Helen Mirren.
On a souvent l'impression de n'avoir connu Helen Mirren qu'à l'âge mûr, mais sa carrière affiche déjà quarante-cinq années au compteur. Voilà l'occasion de la redécouvrir dans toute la splendeur de sa jeunesse et très légèrement vêtue, en muse d'un artiste vieillissant - impeccable James Mason - venu se ressourcer sur une île de la Barrière de Corail. Décors splendides et ambiance intimiste forment l'ossature de ce récit touchant.
BE1 20H55: Un bonheur n'arrive jamais seul [1*]
De James Huth (2012). Avec Gad Elmaleh, Sophie Marceau.
Sophie Marceau et Gald Elmaleh, deux valeurs sûres du cinéma français: voilà qui promettait une belle affiche. Mais la prudence est toujours de mise avec James Huth, lui qui flingua Lucky Luke plus vite que son ombre en 2009. Et de fait, hormis la rapidité invraisemblable avec laquelle la jolie Sophie tombe raide dingue du beau Gad, ce dernier se la joue faussement sobre, donnant l'impression de se livrer en permanence à un one-man-show qui n'ose pas dire son nom.