
Les meilleurs films de ce 4 avril

La Deux 20h05: L’arme fatale 3 [2*]
De Richard Donner (1992). Avec Mel Gibson, Danny Glover.
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On prend les mêmes et on recommence: le duo antagoniste Riggs et Murtaugh rempile pour une troisième mission qui commence de manière explosive, au propre comme au figuré. Et le reste sera du même acabit, le tandem reprenant les recettes ayant contribué au succès des deux premiers épisodes. Rythme trépidant, suspense et festival de bons mots débités à la mitraillette: Richard Donner a de nouveau dégainé son arme avec brio.
Arte 20h35: All or Nothing [2*]
De Mike Leigh (2002). Avec Timothy Spall, Lesley Manville.
Une fois de plus, Mike Leigh s’attache à décrire le quotidien de quelques familles anglaises très ordinaires en nous transportant d’une histoire à l’autre dans cette chronique sociale où l’humour est régulièrement présent. Le jeu des comédiens, d’un réalisme saisissant, est aussi le résultat d’une longue préparation voulue par le cinéaste: trois mois de répétitions sans caméra pour entrer totalement dans la peau de leurs personnages.
Arte 23h40: Hunger [2*]
De Steve McQueen (2008). Avec Michael Fassbender, Liam Cunningham.
Avant Shame, McQueen livrait avec Hunger un premier long métrage déconcertant, donnant à voir la longue déchéance physique de grévistes de la faim de l’IRA. Cette mise en scène des plus crues, constituée de longs plans-séquences aux dialogues réduits à leur plus simple expression, ne manque pas de susciter le malaise. Pas tant pour la rudesse des images que pour la symbolique quasi christique que le réalisateur donne à un groupe de terroristes.
Be1 20h50: Philibert [1*]
De Sylvain Fusée (2011). Avec Jérémie Renier, Alexandre Astier.
N’est pas Michel Hazanavicius qui veut! Autant ce dernier pastiche avec réussite les films d’espionnage des années 60, autant Sylvain Fusée, lui, peine à rééditer le même exploit dans cette parodie de cape et d’épée qui vaut surtout pour Jérémie Renier, impayable en collants très près du corps! Le soin apporté aux costumes et décors et quelques gags décalés rendent heureusement cet hommage assez sympathique par moments.