
Les meilleurs films de ce 4 février

ABb3 20h30: King Kong (3 étoiles)
De Peter Jackson (2005). Avec Adrien Brody, Naomi Watts.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Conscient qu’il ne pouvait pas rivaliser avec la poésie du chef-d’œuvre de Schoedsack et Cooper, Jackson entraîne son singe géant vers ses terres à lui: l’aventure échevelée et les effets spéciaux. C’est donc à un prodigieux feu d’artifice sonore et visuel que nous convie le réalisateur néo-zélandais. Mais pas uniquement. Car cet écrin numérique dans lequel Kong combat de terribles bestioles préhistoriques plus vraies que nature sert de toile de fond à un flamboyant hommage au cinéma populaire des origines. Un must!
Be 1 22h10: Les émotifs anonymes (3 étoiles)
De Jean-Pierre Améris (2010). Avec Benoît Poelvoorde, Isabelle Carré.
"Les timides, ça s’tortille, ça s’entortille", chantait Brel. Et ça a aussi un grain de folie intérieur. La preuve avec le savoureux tandem Carré/Poelvoorde qui explore avec justesse le monde intime des timides dans cette histoire d’amour à reculons. Ce film brillant, si simple en apparence, et joué avec une grâce presque irréelle, fait littéralement fondre les cœurs.
TCM 10h20: La dernière fanfare (2 étoiles)
De John Ford (1958). Avec Spencer Tracy, Jeffrey Hunter.
Film sur la fin d’une époque où la simplicité primait, La dernière fanfare offre un grand rôle de vieux lion de la politique à Spencer Tracy. Nul doute que Ford se soit projeté dans ce vieux sage à qui l’on n’apprend pas à faire des grimaces. Enjambant le pas de ce maire refusant de raccrocher, des figures pittoresques du récit fordien viennent se rappeler à notre bon souvenir dans ce drame au doux parfum de nostalgie.
Be 1 15h15: Le pacte du mal (1 étoile)
D'Oskar Santos (2009). Avec Eduardo Noriega, Belén Rueda.
Ce premier film d’un jeune protégé d’Amenabar (The Others) prouve que le cinéma ibérique tient toujours la forme en matière de films fantastiques. Médecin confronté à un pouvoir surnaturel, le bel Eduardo Noriega a fort à faire au fil d’une intrigue un peu brouillonne, mais dont le piège se referme inexorablement sur lui. Un film inégal, mais distillant tranquillement l’angoisse promise.