

De James Mangold (2005). Avec Joaquin Phoenix, Reese Witherspoon.
Aux Etats-Unis, Johnny Cash reste une figure marquante des débuts du rock. Fils de métayer, il a connu le succès sur le tard, puis une longue descente aux enfers et enfin, la rédemption par l’amour. Mangold commence par montrer Cash juste avant l’enregistrement de son album live dans la prison de Folsom, puis remonte le temps. Bien sûr, le thème de l’artiste gérant mal la pression qui accompagne la gloire n’est pas neuf, mais le réalisateur traite avec brio les scènes intimistes entre Phoenix et Witherspoon.
De Valérie Guignabodet (2007). Avec Mathilde Seigner, Sami Frey.
Une cavalière va se remettre en selle après la mort inopinée de son mari infidèle et un grave accident d’équitation. Les réserves qu’on pouvait faire sur Guignabodet (Monique, Mariages)s’effacent devant la profonde humanité de Danse avec lui. La réalisatrice trouve le ton juste, ni mélo ni pontifiant, pour parler de la renaissance d’une femme meurtrie, guidée par la voix veloutée de Sami Frey.
De Gene Kelly (1969). Avec Barbra Streisand, Walter Matthau.
En 65, le succès de La mélodie du bonheur encouragea la Fox à mettre en chantier une série de comédies musicales très onéreuses. Star, Dr Doolittle et Hello Dolly - pour lequel une avenue new-yorkaise de la fin du XIXe siècle fut construite en studio - connurent des flops retentissants, entraînant la quasi-disparition du genre. Et pourtant, Hello Dolly ne manque pas d’allant ni de morceaux de bravoure, dont l’apparition en guest star du grand Satchmo, alias Louis Armstrong!
De James Foley (1987). Avec Madonna, Griffin Dune.
Excepté sa formidable prestation dans Evita et son rôle de vamp de film noir dans Dick Tracy, Madonna n’a pas vraiment été gâtée par le cinéma. Who’s That Girl? l’embarque dans une comédie policière débridée, parfois sympathique (elle y fait preuve d’une vitalité débordante), mais qui frôle souvent l’insignifiance. Pour les fans inconditionnels…