Les meilleurs films de ce 6 juin

RTL-TVI 22h20: Le voile des illusions [3*]

De John Curran (2006). Avec Naomi Watts, Edward Norton.

Dans les années vingt, un mari trompé entraîne sa femme, pour la punir, dans une région reculée de la Chine où sévit une épidémie de choléra. Cette nouvelle adaptation de La passe dangereuse de Somerset Maugham a été accueillie froidement par la critique. À tort, car Curran s’affirme comme un digne successeur de David Lean, capable de fusionner tragédie intimiste et reconstitution historique spectaculaire.

TCM Cinéma 20h40: Malcolm X [3*]

De Spike Lee (1993). Avec Denzel Washington, Angela Bassett.

Pour Spike, qui est vraiment Malcolm X? La petite frappe des débuts? Le prisonnier qui se convertit à l’islam parce qu’il y trouve un instrument d’opposition à la religion des Blancs? Le leader politico-religieux qui prêche un séparatisme total entre les races? Ou l’homme plus nuancé et traqué de la fin? "Tout cela ensemble", affirme le réalisateur qui brosse un portrait touffu, ambigu mais captivant, d’un personnage au centre de débats idéologiques fondamentaux.

France 3 20h45:Le bonheur est dans le pré [2*]

D’Etienne Chatiliez (1995). Avec Michel Serrault, Eddy Mitchell.

La vie étant un long fleuve tranquille, Chatiliez ne s’est pas pressé pour donner à sa Tatie Danielle un frère d’armes, peut-être pas aussi corrosif mais faisant quand même bonne figure dans le registre du vieux monsieur indigne. C’est chose faite avec le Serrault truculent du Bonheur… qui, pour échapper à une mégère, va prendre la clé des champs au terme d’une aventure délicieusement immorale.

Club RTL 22h10: La nuit des juges [2*]

De Peter Hyams (1983). Avec Michael Douglas, Hal Holbrook.

Un juge qui vient de prononcer un non-lieu pour vice de forme dans deux affaires criminelles apprend l’existence d’un tribunal parallèle. Ce dernier est composé de magistrats qui engagent des tueurs pour châtier les coupables ayant échappé à la justice. Malgré quelques lourdeurs, Hyams traite avec force un sujet délicat, qui touche un point sensible aux Etats-Unis où tant de films vantent les bienfaits de l’autojustice.