
Les meilleurs films de ce 7 août

Club RTL 20h30: Dans la ligne de mire [3*]
De Wolfgang Petersen (1993). Avec Clint Eastwood, John Malkovich.
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Aux oubliettes, Dirty Harry! Eastwood nous la joue fatigué et pétri de doutes en garde du corps du président menacé par un maniaque. Et comme notre pro a déjà connu une défaillance lors de l’assassinat de J.F.K., le défi prend la forme d’un règlement de comptes avec le passé. Petersen dose habilement la psychologie et l’action dans ce thriller haletant qui oppose Clint au redoutable acteur-caméléon John Malkovich.
France 2 22h20:Le bal des actrices [2*]
De Maïwenn (2009). Avec Jeanne Balibar, Romane Bohringer.
Après le portrait de famille rageur de Pardonnez-moi,Maïwenn convoque à son Bal… le gratin d’un cinéma français conjugué au féminin. Entrechoquant documentaire et fiction, l’intime et l’improbable, la réalisatrice traverse le miroir pour nous donner à voir, avec une solide dose d’autodérision, le choc du réel et de l’imaginaire. C’est drôle, déstabilisant et décapant.
RTL-TVI 22h00: Affaire non classée [2*]
De Michael Apted (1991). Avec Gene Hackman, Mary Elizabeth Mastrantonio.
Un avocat est chargé d’attaquer une importante compagnie automobile américaine qui néglige la sécurité de ses véhicules. Face à lui pour défendre les intérêts de la firme: sa propre fille. Apted cumule les joutes oratoires des films de prétoire avec un tableau de famille plutôt corsé. Un casting solide et un propos moins démonstratif que prévu ajoutent à l’intérêt de cette Affaire non classée.
France 2 0h25: Villa Amalia [1*]
De Benoît Jacquot (2009). Avec Isabelle Huppert, Jean-Hugues Anglade.
Ann largue les amarres. Parce qu’elle a vu son compagnon embrasser une autre femme? Parce que son père l’a jadis abandonnée? Ce serait trop simple. Cinéaste de l’insaisissable, Jacquot n’est pas du style à expliquer les crises de ses personnages. Fallait-il pour autant nous imposer une heure de tourisme hagard? Heureusement qu’ensuite, ce road movie fourre-tout s’apaise. On a droit alors à quelques beaux plans contemplatifs, à la Edward Hopper.