
Les meilleurs films de ce 7 janvier

TCM 20h40: The Pledge (4 étoiles)
De Sean Penn (2001). Avec Jack Nicholson, Robin Wright Penn.
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Sean Penn continue son parcours d’acteur-réalisateur rebelle en adaptant La promesse de Friedrich Dürrenmatt. Faux polar mais vrai chef-d’œuvre, The Pledge brosse le portrait saisissant d’un flic à la retraite obsédé par l’idée de retrouver l’assassin d’une fillette. Nicholson, à qui TCM consacre un week-end spécial en dix films, y est impérial.
Be 1 20h50: True Grit (3 étoiles)
De Joel et Ethan Coen (2010). Avec Jeff Bridges, Matt Damon.
Le True Grit réalisé en 69 est entré dans les annales pour avoir enfin permis à John Wayne d’obtenir un oscar en incarnant Cogburn, un shérif borgne et alcoolo qu’une ado engage pour capturer l’assassin de son père. Il faut dire que la charge finale du Duke, le colt dans une main et la winchester dans l’autre, ne manquait pas de panache. Si celle-ci est atténuée dans la version Coen, l’accent est mis sur les personnages, magnifiquement dessinés. Et la pointe nihiliste chère aux frères (la vie est un songe plein de bruit et de fureur…) donne une ambiance fantomatique à cette chevauchée hivernale.
AB3 20h30: Aviator (3 étoiles)
De Martin Scorsese (2004). Avec Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett.
A lirela bio touffue du nabab Howard Hughes, on se rend mieux compte du travail d’élagage opéré par Scorsese. Peu de biopics osent une concentration aussi extrême. Et on a rarement vu un réalisateur injecter autant de ses propres hantises dans un genre souvent menacé d’académisme. Seul regret: les options politiques douteuses de Hughes sont passées sous silence.
RTL-TVI 20h50: Mon beau-père, mes parents et moi (2 étoiles)
De Jay Roach (2004). Avec Robert De Niro, Dustin Hoffman.
Après le succès planétaire de Mon beau-père et moi,on reprend les mêmes et on recommence? Oui et non, car si Roach nous convie de nouveau à un week-end en famille infernal, poussé jusqu’au délire burlesque, il ajoute aux participants du premier volet un couple d’allumés: les parents de Greg, babas cool branchés sexe et contre-culture. Le résultat? Une vraie partie d’empoigne où Hoffman pète le feu.