
Les meilleurs films de ce 9 mai

France 3 14h20: Nous irons tous au paradis [3*]
D’Yves Robert (1977). Avec Jean Rochefort, Claude Brasseur.
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Dans cette suite d’Un éléphant, ça trompe énormément, Yves Robert offre une densité supplémentaire à nos attachants quadragénaires, alternant sans temps mort de grands moments d’anthologie (la partie de tennis avec un casque sur les oreilles) et de très touchants moments de complicité masculine. Sans oublier les femmes qui, mine de rien, mènent la danse. On rit (beaucoup), en se laissant porter par la douce mélancolie du temps qui passe.
France 3 24h00: Le temps qu’il reste [3*]
D’Elia Suleiman (2009). Avec Saleh Bakri, Yasmine Haj.
Suleiman construit un récit mêlant histoire personnelle et histoire de la Palestine au départ de carnets intimes de son père. Cinéaste critique, il partage les deux visions du conflit israélo-palestinien et son film rend compte avec poésie, finesse et humour de l’absurdité de cette guerre entre frères. Un propos qu’au détour de scènes burlesques subversives, il rend universel, ce qui est le propre des chefs-d’œuvre.
TF1 13h55: Le monde perdu, Jurassic Park [2*]
De Steven Spielberg (1997). Avec Jeff Goldblum, Julianne Moore.
Surfant sur le succès public de ses colossales créatures, Spielberg offre une seconde vie à ses dinosaures. Les braves bêtes ruminent tranquillement sur une île rien qu’à elles, jusqu’à ce que de cupides chasseurs troublent leur quiétude. Les studios ILM font des merveilles: galopant dans le grand tohu-bohu d’un scénario lourdement moraliste, les dinosaures, plus vrais que nature, parviennent encore à emporter le morceau.
AB3 20h05: Polly et moi [1*]
De John Hamburg (2004). Avec Ben Stiller, Jennifer Aniston.
Assureur tranquille, Reuben mène sa vie comme son boulot, sans le moindre risque. Alors, quand débarque la tornade Polly, ça fait des étincelles. Hamburg tente de surfer sur l’excellent Mary à tout prix des Farrelly, mais n’y parvient qu’à moitié, malgré le numéro habituel de Stiller. Aniston ne fait pas le poids avec la frappadingue Diaz. Et hormis quelques fulgurances trash, les gags scatos tombent souvent à plat.