
Les meilleurs films de ce dimanche 23 octobre

TF1 2h55: J’veux pas que tu t’en ailles(3 étoiles)
De Bernard Jeanjean (2007). Avec Richard Berry, Judith Godrèche.
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Scène 1, chambre à coucher, le matin: Carla, entre deux soupirs d’extase, prononce dans son sommeil le nom de Raphaël. Ouvrant les yeux, elle adresse à son mari, déjà réveillé, un "Bonjour, Paul". Scène 2: Paul, brillant psychanalyste, reçoit un patient… Raphaël, qui lui confesse sa passion pour une femme mariée. Les portes vont-elles claquer? Bernard Jeanjean préfère prendre la tangente et nous embarquer dans une machination amoureuse au ton humoristico-inquiet.
France 2: Coco avant Chanel (2 étoiles)
D’Anne Fontaine (2009). Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde.
Classique dans sa forme mais porté à incandescence par le regard de braise de Tautou, ce biopic a le mérite de s’attacher aux débuts méconnus de la célèbre créatrice de mode. Orpheline, apprentie chanteuse, femme entretenue par le riche Balsan (Poelvoorde, splendide), Coco va peu à peu parvenir à gagner son indépendance et à imposer son style, au prix de quelques bleus à l’âme.
TF1 20h50: Spider-Man 3 (2 étoiles)
De Sam Raimi (2007). Avec Tobey Maguire, Kirsten Dunst.
Résumons: l’épisode 1 retraçait la genèse de Spider-Man, soit un ado timide qui se découvre d’étranges pouvoirs. Dans le numéro 2, vient le temps du doute pour Spider-Man. Sa double vie lui pèse et il décide de jeter aux orties sa tunique… avant de rempiler. Acte 3: la face sombre du superhéros prend momentanément le dessus et Raimi met les bouchées triples question effets spéciaux (dont un sidérant Homme-Sable). Un bémol quand même pour la fin moralisatrice.
Arte 20h40: Victor Victoria (2 étoiles)
De Blake Edwards (1982). Avec Julie Andrews, James Garner.
Un homosexuel vieillissant, renvoyé du cabaret où il faisait un numéro de travesti, demande à une chanteuse sans emploi de le remplacer en se déguisant en homme à la ville et… en femme sur scène. Remake d’une comédie allemande de 1936 passablement subversive pour l’Allemagne nazifiée de l’époque, cet embrouillamini dépasse le comique de boulevard pour nous embarquer dans une réflexion douce-amère sur les apparences.