
Les meilleurs films de ce dimanche 28 août

France 4: Il était une fois dans l’Ouest (4 étoiles)
De Sergio Leone (1969). Avec Claudia Cardinale, Charles Bronson.
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Même ceux qui considèrent le western-spaghetti comme une hérésie s’accordent à dire qu’Il était une fois dans l'Ouest est un monument de cinéma où Leone récapitule toutes ses œuvres précédentes. Qualifiée d’opéra filmé, cette fresque grandiose prend son temps pour donner à chaque scène une puissance inégalée. Au moment où Leone assassine le mythe du cow-boy courageux en faisant jouer à Fonda un rôle d’immonde crapule sort un autre chant du cygne du vieil Ouest: La Horde sauvage (voir lundi sur La Une).
Club RTL 22h55: Deux garçons, une fille, trois possibilités (2 étoiles)
D’Andrew Fleming (1996). Avec Lara Flynn Boyle, Stephen Baldwin.
Une universitaire se retrouve camarade de chambrée de deux garçons avec qui elle va nouer des relations inattendues. Cette curieuse comédie oscille entre les blagues de potache et une réflexion sur les chemins tortueux que peut emprunter le désir. On s’attend à tout moment à ce que Fleming rappelle ses personnages à l’ordre. Eh bien, pas du tout! On a droit à une apologie sympathique des amours buissonnières.
TF1 20h45: Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde (1 étoile)
De Gore Verbinski (2007). Avec Johnny Depp, Orlando Bloom.
L’épisode 2 des tribulations de Jack Sparrow consistait en une demi-aventure qui trouve ici sa conclusion. Soit un volet bourré jusqu’à la gueule d’effets spéciaux, démesurément long et guère emballant, malgré les cameos de Chow Yun Fat et de Keith Richards. À force de gonfler à l’hélium les voiles du Black Pearl,GoreVerbinski suscite plus de lassitude que d’enthousiasme chez le spectateur.
TF1 23h40: L’échange (1 étoile)
De Taylor Hackford (2000). Avec Meg Ryan, Russell Crowe.
Spécialiste en kidnappings, Terry accepte d’aider la femme d’un ingénieur enlevé par un groupe révolutionnaire. Après avoir gagné ses galons de star dans Gladiator, RussellCrowe adopte un profil bas dans cette affaire d’otages qui commence en force mais dévie vers une histoire sentimentale superflue. Curieuse coïncidence: Crowe aurait lui-même fait l’objet d’une tentative d’enlèvement au moment de la sortie du film.