
Les meilleurs films de ce jeudi 17 novembre

AB3 20h05: Le monde perdu - Jurassic Park
De Steven Spielberg (1997). Avec Jeff Goldblum, Julianne Moore.
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Quatre ans après le succès planétaire de Jurassic Park, Spielberg se charge lui-même du retour des sympathiques bestioles préhistoriques. Le T-Rex et sa progéniture s’en donnent à cœur joie, de même que les concepteurs des effets spéciaux qui améliorent encore d’un cran les performances visuelles du premier volet. Et ce, même si le récit, toujours palpitant, n’est toutefois qu’un remake assez appuyé des autres versions ciné du Monde perdu d'Arthur Conan Doyle.
France 3 23h40: L’épreuve de force (2 étoiles)
De Clint Eastwood (1977). Avec Clint Eastwood, Sondra Locke.
Alors pleinement identifié à l’inspecteur Harry, Eastwood se fait plaisir en cassant le mythe et en incarnant un flic raté et porté sur la bouteille qui doit protéger une femme (Sondra Locke, sa compagne de l’époque) des tueurs lancés à ses trousses. Doté d’une bonne dose de rebondissements, de scènes spectaculaires et de dialogues savoureux sur tout son parcours, le film connaît toutefois une fin peu vraisemblable.
Arte 0h55: Out Of The Blue (2 étoiles)
De Dennis Hopper (1980). Avec Dennis Hopper, Linda Manz.
Neuf ans après le gros échec de Last Movie, Dennis Hopper reprend la caméra pour offrir ce qu’il considérait comme une suite au mythique Easy Rider. Ou, plutôt, une continuité en célébrant l’enterrement punk des rêves hippies des années 60. Autodestruction au programme de ce récit d’une famille marginale au sein de laquelle les valeurs américaines en prennent un fameux coup et dont la conclusion flirte avec l’épouvante.
RTL-TVI 22h05: Incontrôlable (1 étoile)
De Raffy Shart (2005). Avec Michaël Youn, Hélène de Fougerolles.
Michaël Youn consent enfin à s’éloigner des "rôles" consternants de La Beuze ou Les 11 commandements,pour déployer une composition un brin plus profonde. Mais si les dix premières minutes laissent entrevoir de nombreux moments comiques, il faut vite déchanter devant le premier degré des plus plats qui prend le relais. Hésitant sans cesse entre la comédie à la française et un style typiquement américain, Raffy Shart perd du même coup le fil de son film.